Le blog de Justine

Par où commencer ce post…

 

Je dois dire que je n’étais pas forcément partante pour parler de cette relation virtuelle que j’entretiens depuis un peu plus de deux semaines, par pudeur. Mais après tout, j’ai crée un blog, et il faut bien que je le fasse vivre.

 

Un peu plus d’information sur cet homme : c’est une relation virtuelle, deviendra t elle réelle peut être, à vrai dire je n’y pense pas car je suis satisfaite comme cela. Il faut savoir que nous ne sommes rien promit, et que nous ne cherchons pas tout à fait la même chose, alors il est peu probable que cela débouche sur une « vraie » relation BDSM. Cela dit, il est à mon écoute, j’essaie de le satisfaire autant que je peux… il me fait progresser, pour que je suis plus disponible et ouverte dans mes pratiques lorsque je trouverai celui qui deviendra mon Maître. Je lui fait un peu confiance. Pour lui c’est peu, pour moi c’est énorme. Advienne que pourra, comme on dit !

 

Nous avons commencé par un travail anal, et quelques ordres.

 

Le travail anal était difficile pour moi, car je suis très fragile de ce côté là. J’ai toujours souhaité pouvoir satisfaire un homme de cette manière. Même si j’ai déjà été sodomisée, cela ne pouvait l’être car je souffrait, et mon partenaire de l’époque devait se retenir. J’aimerai que cela se fasse de façon naturelle, et avec plaisir, même si en ce qui me concerne cela sera plutôt cérébral  à mon avis. Au début je supportais difficilement mon plug (2,5 cm) plus de trois heures… quelle ne fut pas ma victoire lorsque j’ai dormit avec, puis que je l’ai porté pendant plus de 17 heures. Si bien, que j’avais un peu mal à l’introduction (mal, ou je n’aime pas la sensation tout simplement ?), mais après je ne le sentais plus, ou alors il avait tendance à m’exciter. Alors que je pensais à prendre la taille au dessus (et j’apprend aujourd’hui que Monsieur y pensait aussi !), une suite de circonstances on fait que je n’ai pu le porter pendant plus d’une semaine, et ne peux toujours pas, il va falloir reprendre tout à zéro, et je m’en sens un peu déprimée, je dois dire.

 

Les ordres de départ principalement d’exhibition, ont été très durs pour moi, voir impossible pour la majorité. En effet, je ne suis pas du tout porté sur ce genre de pratique, j’ai été déçue de ne pouvoir le satisfaire, mais c’est une de mes limites.

 

On expérimente aussi le contrôle de la masturbation… mener le plaisir jusqu’à l’extrême limite puis tout arrêter plusieurs fois avant de jouir ou ne pas jouir après, ou abstinence totale. Je dois dire que j’adore cela. Cela me rend complètement folle de frustration quelque fois, mais j’aime me sentir contrôlée. Lorsque je suis frustrée, et que j’en mord le drap de ne pouvoir jouir, je me sens vraiment animale, chienne… pute même, je ne me sens qu’un sexe. Alors c’est vrai que cela est rabaissant, mais j’avoue aimer cela. Pas dans ma vie de tous les jours, dans toutes les situations mais quelques fois oui.

Lorsque je dis que j’aime me sentir pute, il n’y a aucun rapport avec la prostitution, je le signale.

Je souhaite juste que ce contrôle n’aille pas trop vite, pas trop fort. Quand il me demande 7 fois de monter presque jusque l’orgasme sans le satisfaire et de ne pas jouir du tout, une certaine colère monte en moi par moment, je me dis « mais est ce qu’il se rend compte de ce qu’il demande là ? » ou « oui, il se rend compte et le fait exprès pour que j’ai une punition ? ».

Mais au final, c’est moi qui l’est demandé. J’ai fait en sorte qu’il me considère comme cela. Il a lut entre les lignes et m’a satisfaite. Mais j’avoue que quelque fois ce statut de chienne me pèse, et j’aimerai retrouvé quelque chose qui se rapproche d’apprentie. Ce statue de chienne serait alors une punition… ce qui pour l’instant est ma condition. Même si la plus part du temps, cela ne me déplait pas.

 

Je posterai donc ici, mes rapports que je lui envoie, d’autres fois non, je ne sais pas.

Ce qui est certain c’est que dire des choses très intimes et dégradantes à une personne est différent que l’envoyer sur le net, où des personnes que je « connais » vont les lires, même si je sais qu’elles ne jugeront pas. De plus, je n’ai pas la prose des personnes que j’admire en ce domaine alors…

Je me surprend des fois de ce que je lui envoie, parce que j’écris mes rapports en temps réel ou presque, le plus possible. Donc je suis dans l’émotion du moment, lorsque je les tape le lendemain et donc les relies, quelque fois j’ai honte de ce que j’ai pu écrire et ressentir… il faut que j’apprenne à admettre mes fantasmes…

 

J’apprend à marcher…
Lun 22 sep 2008 1 commentaire
J'adoreeeeeeee Ne laisse pas ta raison prendre le dessus et lâches toi
Yelahiah - le 24/09/2008 à 17h08