Le blog de Justine

Une maison, une femme, la solitude : le désir d'écrire qui n'aboutit à rien. A chaque fois que Christiane Seignier s'installe devant sa page blanche, elle succombe mollement à l'envie de se masturber. Le hasar va lui donner un coup de pouce : elle découvre une publicité pour une ceinture de chasteté.
Elle contacte le fabricant, Monsieur Jean, qui lui propose un contrat sur un an : il gardera la clef de la ceinture et passera deux fois par mois pour l'entretien et la vérification.
Enfin, elle ne gaspillera plus son énergie. Son Oeuvre écrite l'attend.
Profonde erreur : elle est rattrapée par le désir. Bientôt, elle n'a plus qu'une obsession : jouir. Ce qui lui est impossible. .................. magique de la ceinture est imparable...



je viens d'en finir la lecture.
quels bons moments passés au coté de cette oeuvre.


Tout à l'air si normal, si plat, voir triste et glauque et s'en en comprendre le chemin, on se retrouve dans un dédale de désir qui ravage tout.
je me suis sentie littéralement emportée, dégoutée quelque fois, rarement en fait, mais troublée.
et pis, cela finit, aussi banalement que cela à commencé, aussi tristement.
et l'on se rend compte que même si cette femme est privée d'orgasme pendant un an avec tout ce que cela implique (il faudra lire pour comprendre lol), le manque n'est pas celui que l'on croit. Le secret de ce livre, pour moi, ce n'est pas le manque d'orgasme, c'est sa fin. à vous de le lire.

Cet homme, le détenteur de sa clé, elle le hait, puis finallement en vient à le quémander. cette femme qui ne se masturbait que par mécanisme, se transforme. Devient soumise, maso, le fouet étant le seul exutoire qu'elle se concoit possible. elle tombe dans les plus tréfonds du sexe.
là est la richesse de roman, la transformation.


j'ai aimé le style littéraire à la deuxième personne. et cette façon de dire les choses dans une simplicité déconcertante, avec une certaine magie, et pourtant... des passages crus, voir "dégueulasses", en ce qui me concerne, par moment.
Dim 5 oct 2008 Aucun commentaire