Le blog de Justine
et oui, je suis repassée par ce parc. sans même m'en rendre compte au début. c'était il y a 5 ans. je devais te rencontrer après moult discussion sur le net. j'étais à l'époque, encore plus timide
et renfermée qu'aujourd'hui.
on avait rendez vous auprès d'une colonne de l'autre coté du parc. je me souviens que je tremblais de la tête au pied à l'idée de rencontrer un inconnu. pas de peur, mais je ne sais toujours pas de quoi. je suis arrivée bien en avance, pour être sure d'être la première. je me suis adossée à la colonne, et je me suis mise à lire un bouquin (c'était quoi déjà...) pour ne pas avoir regarder devant moi, pour ne pas paniquer à chaque fois que quelqu'un passait en me demandant "est ce lui ? ah non, il ne me plait pas...". et puis, bien que faussement passionnée parce que je lisais, j'ai relevé la tete sans savoir pourquoi. comme si j'avais été télécommandée. et j'ai vu quelqu'un au loin, et j'ai su. c'est Lui. et oui, c'était toi. il m'a dit bonjour assez sèchement, mais avec un sourir. il m'a écrasée de sa présence. et j'ai su. que je voulais être à lui. c'est comme si, il m'avait happée toute entière par ce qui émanait de lui. une évidence...
on a marché pour se trouver un banc. il ne disait mot, et moi... j'étais bien trop impressionnée pour parler. c'est donc en silence qu'on trouve notre banc. en public, mais assez discret quand même. on discute, mais... ma voie me parait faible, chevrotante, je perds mes mots, mes phrases, mes pensées. elles s'évaporent comme neige au soleil. il me parait impossible de le regarder dans les yeux. si je le faisais, je m'éffondrerais. pourvu qu'il ne me trouve pas nulle, pas trop ceci ou cela... pourvu qu'il m'accepte. qu'il me veuille.
Il m'a dit au revoir, de la même facon qu'il avait dit bonjour. et je suis rentrée si entière, et pourtant anéantie.
Aujourd'hui, en retraversant ce parc, à demi ensoleillé, j'ai d'abord remarqué, la beauté de l'herbe, et tout m'est revenue à la mémoire. une étrange vague monte en moi, mon coeur s'affole, manque un battement. je suis si heureuse en revivant tout cela, et en même temps, si mal une fois que je me rend compte que ce n'est qu'un souvenir... si seulement.
oui, j'ai honte, d'être à votre botte alors que vous ne faites pas dans le détail pour me faire souffrir. je ne vous aime plus je crois, alors pourquoi ? nostalgie du temps passé ensembles, de ses émotions, peut être.
il me fait souffrir chaque fois un peu plus... et pourtant claques des doigts... j'accourerais.
mon amie, Migraine, commence à s'incruster pas à pas... et ben soit : Viens je t'attends.
on avait rendez vous auprès d'une colonne de l'autre coté du parc. je me souviens que je tremblais de la tête au pied à l'idée de rencontrer un inconnu. pas de peur, mais je ne sais toujours pas de quoi. je suis arrivée bien en avance, pour être sure d'être la première. je me suis adossée à la colonne, et je me suis mise à lire un bouquin (c'était quoi déjà...) pour ne pas avoir regarder devant moi, pour ne pas paniquer à chaque fois que quelqu'un passait en me demandant "est ce lui ? ah non, il ne me plait pas...". et puis, bien que faussement passionnée parce que je lisais, j'ai relevé la tete sans savoir pourquoi. comme si j'avais été télécommandée. et j'ai vu quelqu'un au loin, et j'ai su. c'est Lui. et oui, c'était toi. il m'a dit bonjour assez sèchement, mais avec un sourir. il m'a écrasée de sa présence. et j'ai su. que je voulais être à lui. c'est comme si, il m'avait happée toute entière par ce qui émanait de lui. une évidence...
on a marché pour se trouver un banc. il ne disait mot, et moi... j'étais bien trop impressionnée pour parler. c'est donc en silence qu'on trouve notre banc. en public, mais assez discret quand même. on discute, mais... ma voie me parait faible, chevrotante, je perds mes mots, mes phrases, mes pensées. elles s'évaporent comme neige au soleil. il me parait impossible de le regarder dans les yeux. si je le faisais, je m'éffondrerais. pourvu qu'il ne me trouve pas nulle, pas trop ceci ou cela... pourvu qu'il m'accepte. qu'il me veuille.
Il m'a dit au revoir, de la même facon qu'il avait dit bonjour. et je suis rentrée si entière, et pourtant anéantie.
Aujourd'hui, en retraversant ce parc, à demi ensoleillé, j'ai d'abord remarqué, la beauté de l'herbe, et tout m'est revenue à la mémoire. une étrange vague monte en moi, mon coeur s'affole, manque un battement. je suis si heureuse en revivant tout cela, et en même temps, si mal une fois que je me rend compte que ce n'est qu'un souvenir... si seulement.
oui, j'ai honte, d'être à votre botte alors que vous ne faites pas dans le détail pour me faire souffrir. je ne vous aime plus je crois, alors pourquoi ? nostalgie du temps passé ensembles, de ses émotions, peut être.
il me fait souffrir chaque fois un peu plus... et pourtant claques des doigts... j'accourerais.
mon amie, Migraine, commence à s'incruster pas à pas... et ben soit : Viens je t'attends.
Jeu 9 oct 2008
1 commentaire
Joli texte.
La saveur douce-amère de ce qu'est le souvenir y est très bien rendue...
AURORA - le 10/10/2008 à 03h25