Le blog de Justine

Petit poeme trouvé au hasard de mes périgrinations sur le net. C'st Aleister Crowley. Texte, rédigé en français, extrait de "White Stains" (Amsterdam, 1898).


VOLUPTE


Clitoridette, m'amourette,

Ôte ta jolie robe d'or,

Tes roses bas, chemise nette,

Et découvre pour moi le con,

Le con que j'aime, aux cheveux noirs,

Le cul où tu m'admets ce soir,

Les seins je baise, que j'adore,

Tous les secrets de ton boudoir.

 

Viens a moi, qui, raide, couche,

Attendant tes désirs lubriques;

Tu suces et couvres dans la bouche

De l'amour le pouce phallique;

Je tremble, en mourant avec feu,

Voyant la clarté de tes yeux,

Leur flamme méchante, saphique,

Brûlant en langueur amoureux.

 

Laisse mon épée affaiblie,

Donne à mes baisere la vagine

D'où je suc'rai de l'eau-de-lys,

Et te ferai comme divine.

La langue qui cherche tes reins,

Les genoux qui pressent tes seins,

Te feraient déesse, ma mine,

Je mordrai, et tu cries en vain.

 

Alors, de nouvelle énergie,

Je jette entre tes jolies cuisses,

Dedans ton cul, ce fleur-de-lys,

Long, gros, et ardent. Ça, il glisse

En haut, en bas. La passion croît

Fiévreux, furieux, pour toi!

Vient, la crise du délice!....

Ah, je suis mort!.... Embrasse-moi!!

Jeu 16 oct 2008 Aucun commentaire