Le blog de Justine

Dans la voiture, tension... "on sort, ce soir, je te fais découvrir quelque chose, c'est une surprise".
Serai je à la hauteur, ou allons nous donc ? Je commence à avoir peur, mais peur de moi, uniquement. J'irai jusqu'au bout du monde avec vous, tant que vous êtes à mes cotés, rien ne peux arriver. Vous saurez me protéger.

Le trajet me semble interminable. J'essaie de ne pas le montrer, et de tenir la conversation, mais j'oublie les mots les uns après les autres, je ne sais même pas de quoi on parle. On tourne, on vire, je ne reconnais pas la ville, ni les rues...

Puis la voiture s'arrête enfin, sur un parking. La rue est sombre. Vous me tenez par la main. Pas de facon ferme comme pour tirer un enfant récalcitrant. Non, avec tendresse, vos doigts mélangés aux miens, les caressent.

Une petite porte, au dessus, une enseigne "l'hyppocampe". On avait bien parler d'y aller, de découvrir un club  échangiste, mais... je ne pensais pas que vous me prendriez au mot. Je disais cela en l'air, maintenant, que je suis devant la porte, je ne suis plus très sûre de l'avoir souhaité un jour. Vous, vous le connaissez ce club, je me sens donc rassurée.

Vous frappez à la porte, et une charmante dame vient nous inviter à entrer. Et nous amène dans ce qui semble être des vestaires. On se déshabille et on recoit nos paréos. Il règne ici une atmosphère étrange. Je ne suis pas sure de me sentir à l'aise, mais je fais comme si c'était le cas.
Vous m'emenez dans la partie "bar". On se trouve un petit coin tranquille sur deux petits poufs. On commande à boire, et cela me laisse le temps de scruter d'avantage les gens qui se trouvent ici. Ils ont l'air normaux. C'est assez drole de penser quelque chose comme ca, mais, c'est ce qui m'est venu à l'esprit sur le moment.  J'ai toujours pensé que les gens qui allaient dans ce genre de club, ne pouvaient pas être comme moi. Et pourtant, ils auraient pu être mes voisins, mes parents, des ami(e)s, n'importe qui ! Je me sens un peu plus sure de moi, mais encore très mal à l'aise.

on discute, de tout et de rien comme d'habitude. Vous prenez un stock de préservatifs que vous glisser dans la poche du paréo, visiblement prévues à cet effet. je n'ai pu les compter, mais vous en prenez beaucoup. votre regard m'a déjà déshabillé et me caresse langoureusement, l'étoile du désir brille. et je sens mon corps se réchauffer. vous vous levez, et je reste assise sur le pouf. que vous êtes grand, et fort. vous me tendez la main, je la prend, et me lève à mon tour, tout contre vous. nos peau se rencontrent, nos sexes se frolent.
puis vous m'emenez faire la visite des lieux.

Il y a le sauna d'un coté avec des douches.
Puis sur le coté, passé un petit renfoncement, il y a plein d'alcoves. des petites, des grandes. Une immense cage. Une croix de saint andré. Et des corps... des corps partout. Qui s'activent, qui regardent, qui se caressent et s'agitent !
Je regarde, et je trouve cela magnifique. Vous me plaquez entre un mur et vous, en plein milieu du couloir que les gens empruntent pour se déplacer d'une alcove à une autre. Votre main descend le long de mon corps, et trouve l'ouverture du paréo. Elle s'insinue entre mes cuisses. Trouve mon clitoris et le cajole lentement. Mais le désir m'envahit. Vous vous faites plus insistant et glisse entièrement votre main entre mes cuisses, ce qui a pour effet d'ouvrir quasiment totalement le paréo. Tout le monde doit tout voir. Je ne sais pas, parce que ma tête est dans votre cou, je m'ennuivre de votre odeur pour supporter ma honte. Honte d'être ainsi donnée en spectacle, honte d'avoir honte, et honte d'aimer avoir honte.Plusieurs doigts se trouvent en moi maintenant, et votre pouce tournicotent toujours mon clitoris, je me sens couler dans votre main. Pour un peu mes jambes me lacheraient, mais vous me maintenez fermement contre le mur. Je ne peux plus retenir mes gémissements, mais j'essaye de toute mes forces parce qu'il y a des gens si prêts... qui nous regardent même, peut être. Une vague me bascule, et je jouis. Je jouis par votre main, devant tout le monde, et je mord mes lèvres pour ne pas crier.
Vous retirez votre main, et rabattez le paréo sur mes jambes. Puis vous m'embrassez tendrement. Avec fièreté et reconnaissance de vous avoir suivit.

On regarde quelques couples. Avec plus ou moins d'intéret. Puis, on va dans la plus grande salle. Celle où il y a une grande banquette presque aussi grande que la pièce elle même. La séparation d'avec le couloir est une vitre. Vous m'installez sur la banquette. Et je me dis, que je suis heureuse parce que tout le monde verra Mon Maitre me baiser, et comme il est beau. Vous m'enlevez totalement le paréo, et vous vous couchez sur moi, et me maintenez les poignets au dessus de la tête, puis vous descendez pour me lécher. Le rouge me monte aux joues. c'est très intime ca, et... je me sens mal à l'aise que des gens puisse le voir. j'ai le sentiment que cela vous rabaisse de me lécher ainsi, d'être à mon service en quelque sorte. Je n'arrive pas à prendre du plaisir comme cela devant tout le monde. Vous sentez que je me sens troublée, et que ce n'est pas agréable pour moi. Vous remontez et entrez en moi. Que vous étiez bien tendu. Et vous me prenez, les cuisses bien ouvertes. Derrière la vitre, des regards. J'aime qu'on me voit ainsi avec vous. je vous appartient, vous me baiser.  et tout le monde peut le voir. tout le monde peut voir que je vous suis soumise, mais que je vous apporte du bonheur, que je vous satisfais. Vous vous retirez lentement, et je suis décue parce que je n'ai pas eu le temps de jouir. Mais vous me retournez, et me repénétrez à quatre pattes, la tête sur la banquette, est les mains que vous me mainteniez dans le dos. C'est très frustrant de ne pouvoir vous toucher, de rien pouvoir faire, de devoir me laisser faire. J'aimerai vous griffer, vous mordre. Mais vous me faites languir. Comme pour répondre à ma pensée, vous accélerez. Et je me sens littéralement transportée. Vous vous faites brutal, animal... Je commence à crier malgrés moi. Je jouis ainsi, devant des regards inconnus, comme une chienne, en hurlant que j'en veux encore. Lorsque cela cesse, vous me prenez dans vos bras, et m'embrassez sur le front, délicatement. Comme pour me calmer. Le feu est en moi.  Nous restons ainsi enlacés pendant de longues minutes. N'ayant ni l'un ni l'autre le désir que nos corps se séparent.

Nous nous dirigeons ensuite vers le sauna. IL y a déjà quelques personnes à l'intérieur, dommage, j'aurai aimé que nous soyons seuls. On s'installe dans un coin, je me blottie dans vos bras. Vous m'embrassez doucement. Je ne saurai dire si il y avait deux hommes et une femmes, ou bien que des hommes... ni ce que faisaient ces personnes en face de nous. Avec la vapeur, je ne voyais pas grand chose. Je discernais juste des mouvements de reins, quelques râles de plaisir. Cela à durer quelques minutes. Puis, comme si l'acte n'avait été fait que pour nous exciter, une fois finit, ils sont tous sortis. Nous laissant enfin seul. Votre corps, suant, dans cet environnement si chaud, si humide, environné de brume. Je ne pouvais pas résister à l'envie de vous prendre en bouche. De sentir la douceur de votre peau, d'épprouver votre dureté, votre épaisseur. Je vous regarde, comme pour demander l'autorisation. Vous me faites signe que je peux, alors je m'abaisse, à genoux par terre. Vous êtes assis sur le petit banc. Je vous lêche sur toute la longueur en vous regardant dans les yeux, avec le plus possible d'insolence dans mon regard. Je sais que cela vous excite. L'insolence vous donne envie de me punir. Dans ce jeu précis, vous adorez mon insolence, et ne me punissez pas, car elle est là pour votre plaisir. Je m'active, enroule ma langue autour de vous, la laisse se balader un peu partout. Je vous caresse de la main, en vous touchant à peine, juste un frolement. Puis je deviens plus insistante, plus précise, je vous sens vous élargir encore dans ma bouche. Puis, n'y tenant plus, vous allez et venez vous même dans ma bouche. Vous me baiser la bouche. Je sens les premières perles de votre gout. Bien que je n'aime pas ca, je dis rien, et vous laisse continuer à utiliser ma bouche comme bon vous semble. Je vous fait confiance. Je me sens objet dans ces moments là, vous utiliser ma bouche comme un sexe. Mais j'aime être cet objet pour vous. Vous vous retirez au dernier moment. Et je recois votre sperme sur le corps. Ensuite, vous entrez en moi de nouveau et m'arrachez un cri de plaisir lorsque vous me faites jouir. Et puis on se lève, et on se précipite comme deux enfants sous les douches glacées. Ce n'est qu'à ce moment que je me rend compte à quel point j'avais chaud.

On retourne dans le salon, boire quelque chose de frais. Mais on ne parle plus. Presque pas. On se dévore littéralement des yeux. Quelque fois un léger sourire s'installe sur vos lèvres, signe d'idées vicieuses, de plaisirs défendus, mais attendus...

Après un second passage dans la vapeur puis sous la douche glacée, nous nous promenons parmis les alcoves. Un homme s'avance vers moi. Que dois je faire ? Je vous regarde, mais je n'arrive pas à lire votre réponse. Je laisse donc l'homme faire. Il m'embrasse. Un baiser baveux, excitée... qui me dégoute. Vous me prenez par la main, et m'emenez plus loin, à mon grand soulagement. Vous me dites "on est ici pour le sexe, tu peux coucher avec qui tu veux, mais tu n'embrasse personne, ca, c'est à nous, à personne d'autre". Sur le moment, j'ai honte, de m'être laissé embrasser par un autre, et de vous avoir déplut. Mais immédiatement, vient une joie sans mesure en moi. N'importe qui peut user de mon sexe, mais ma bouche qui est plus intime, ne doit servir qu'à vous embrasser  vous. Cette parole est pour moi, plus merveilleuse que votre collier. J'ai l'impression d'être importante à vos yeux.

Une femme est en train de se faire lécher dans une alcove par un homme. Vous me proposer de la caresser. J'avance une main tremblante, frôle le genoux. J'ai l'impression d'une transgression, et en même temps de toucher quelque chose de sacré. Ma main caresse religieusement la cuisse de cette femme qui se fait lécher. Elle ne semble pas s'appercevoir de ma présence. Je me sens captée, mais en même temps, mal à l'aise. Et tout d'un coup, son regard me croise. Et je suis brutalement ramenée au réel, et je retire ma main aussi vite que possible. J'ai honte de ne pas être plus dégourdie. Vous souriez de mon inexpérience.

Vous me faites encore l'amour contre les barreaux de la cage. un couple est là, et l'homme caresse la croupe alors que vous vous activez en moi. Je sais que cela est une demande pour nous rejoindre. Encore une fois, je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas envie de dire oui, mais si je dis non est ce que je vous déplairai ? Aimeriez vous, vous qu'ils nous rejoignent ? Je ne sais pas, je vous regarde, et vous me faites comprendre que c'est à moi de décider, que vous ne voulez pas me forcer à quoi que ce soit. Je n'arrive pas à lire votre désir pour y trouver ma réponse. Alors, je dis la seule chose que je sais dire, je vous fait signe que non, je ne veux pas. Je veux qu'on reste ensembles, tous les deux. Je ne supporterai pas qu'une autre vous touche. Je suis votre, mais vous êtes à moi.

Cette nuit, loin d'être finie, est la nôtre, à nous et à nous seuls, perdus au milieu des corps,languissant de désirs, perclus de plaisirs.



L'hyppocampe est ici : http://www.hyppocampe.com/
Ven 24 oct 2008 Aucun commentaire