Hier, réunion à la fac, pour nous expliquer le M2.
Déjà la réunion était annoncée à 9h30, en arrivant, il est marqué au tableau que c’est repoussé d’une demi
heure… comme j’ai horreur de risquer d’être en retard, j’étais déjà arrivée 30 minutes à l’avance, donc… une heure à poireauter. C’est la fac, j’ai l’habitude.
Ah que ça commençais bien : « Nous attendons les 100% de réussite, l’année dernière il n’y a que
deux étudiants qui n’ont pas été diplômés. Si vous êtes présents aujourd’hui, c’est qu’il n’y a aucune raison que vous échouiez car, vous êtes déjà le résultat d’une sélection drastique. Nous
sommes d’ailleurs extrêmement mal d’avoir du refuser d’excellents dossiers, faute de place. Nous estimons que si vous êtes devant nous, c’est que vous avez toutes les qualités pour être de bon
futur psychologues cliniciens, voir même que vous l’êtes déjà finalement ».
Evidemment, on sent son ego se grandir un peu lorsqu’on entend cela, mais, je me suis tout de suite
dit : « ça s’appelle brosser dans le sens du poil… quelle est la pilule dur à avaler qu’on va nous annoncer après ? ». et la pilule n’a pas tardé, et elle était aussi grosse
qu’un bus.
Le nouveau règlement des stages :
- Le rapport de stage est soutenu aussi.
- Les maître de stage n’est plus convié, mais sa présence est
obligatoire à la soutenance du rapport de stage et du mémoire (les deux auront lieu en même temps). Alors… ça peut être bien, ou te plomber complètement, tout dépend de comment tu t’es entendu
avec ton maître de stage, et comment s’est déroulé ton stage, et ce que tu compte en dire. Ca t’enlève une bonne part de liberté quand même, je trouve.
- La soutenance se fera donc avec le prof qui a supervisé le
travail pendant l’année, le maître de stage, un autre prof de la fac, et un autre enseignant chercheur ou professionnel pas de la fac. J’étais pas déjà assez pétrifié lorsqu’il y avait mon
superviseur, et un prof de la fac que j’aimais bien, que non maintenant il y aura 4 personne ! non, mais je peux aussi faire ma soutenance devant un amphi !
Je croyais pas si bien dire…
Nous auront aussi un cours qui s’appelle « étude de cas ». ce sont des professionnels qui nous
exposeront des situations cliniques qu’ils ont eu à gérer, et principalement dans des hôpitaux parisiens (et en plus faut se déplacer…). Alors sauf le déplacement qui est embêtant, parce qu’il va
falloir que j’achète une carte orange, c’est un cours que j’ai hâte de commencer car, là, on est dans le vif du sujet ! sauf que… on aura une présentation de cas clinique (un cas rencontré
dans notre stage) à présenter devant une assemblée composée de notre groupe de travail, mais aussi de tous les « extérieurs » ( psychanalystes, psychiatres…) qui se présentent. Disons,
en moyenne…200 personnes. Pourvu que je me fasse renversé par une voiture ce jour là !
Ensuite, nous aurons un cours appelé « analyse critique », ce sont des conférences où l’on doit
assister dans paris, on aura un exam portant dessus. Je trouve chouette que la fac prenne la peine de nous inclure dans un circuit assez fermé au final. Mais, il n’y a pas de plage horaire prévu
dans l’emploi du temps, et ça va tomber n’importe quand, sans prévenir.
Sachant que l’on doit avoir deux jours de stage dans la semaine, et que les cours sont obligatoires (parce
que j’ai d’autres cours que les conférences et les études de cas, évidemment ;) )…
Si l’on est absent aux TD, aux études de cas, et aux conférences, on est défaillant. Alors, on pose donc la
question : « Comment fait on si les conférences tombent pendant le stage ? », et là, on nous dit « il faut privilégier vos cours, donc si le stage est sur les horaires de
cours, et bien vous changer de stage ». Mais biensur, je n’ai envoyé que 325 courriers, pour n’avoir qu’un stage, et ils veulent que je le laisse tomber. Et pis, de toute façon, les
conférences peuvent venir n’importe quand, et donc, peut importe où on case le stage… bref…
Ensuite, vient le moments des inscriptions aux TD choisis… ils passent les feuilles sur le devant de la
salle… moralité, lorsque tu es au milieu ou derrière, tu n’as aucune chance d’avoir les cours que tu veux puisque tu as déjà 40 personnes qui ont choisis avant toi ! donc, les derniers rang
se lèvent, cherchent les feuilles, la cohue s’installe, et on se croirait… je ne sais pas où. Il y en a même qui se tirent les cheveux !
Distribution des livrets de stage… par devant et par derrière… évidement, moi, au milieu, y’en a plus. Parce
qu’ils n’ont pas fait le bon nombre, alors qu’ils savent pertinemment combien on est, puisque c’est eux qui ont fait les listes…
Ensuite, il y a une option à choisir. C’est un cours qui est accolés à la supervision stage et mémoire. Pour
nous aider dans les difficultés que l’on peut rencontrer. Nous avons le choix entre gérontologie, psychoses, troubles alimentaires, problématique dépressive. Il faut choisir en fonction de son
stage… mais, on fait comment lorsque qu’on ne sait pas exactement ce que l’on va rencontrer. Parce que lorsqu’on travail en psychiatrie, on choisit psychoses évidemment, mais quand on travaille
dans un service d’accueil de jeunes pour éloignement familial… on peut rencontrer tous les cas de figures proposés en option (sauf géronto évidemment), ou bien aucun alors je fais quoi… (j’ai
choisit « psychoses », un peu au pif… et pis, c’est ce qui me servira le plus après).
Le mémoire doit porter sur le stage, mais, moi, mon stage est une plaque tournante. Les jeunes, je peux les
voir pendant 2 jours, ou bien 2 semaines, 2 mois (maximum), et je n’aurai pas d’entretien clinique avec eux donc… comment choisir un cas pour un mémoire. Donc, il faut que je choisisse quelque
chose de transversale que tous les jeunes ou presque présente. Et cette nuit, pendant que je gambergeais, j’ai trouvé… je vais travailler sur la fugue. On est a des années lumières de ce que je
voulais travailler mais bon… j’ai un point de départ pour mon mémoire donc…
Le grand rush commence !