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Souvenirs

Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 10:40
Dans la voiture, tension... "on sort, ce soir, je te fais découvrir quelque chose, c'est une surprise".
Serai je à la hauteur, ou allons nous donc ? Je commence à avoir peur, mais peur de moi, uniquement. J'irai jusqu'au bout du monde avec vous, tant que vous êtes à mes cotés, rien ne peux arriver. Vous saurez me protéger.

Le trajet me semble interminable. J'essaie de ne pas le montrer, et de tenir la conversation, mais j'oublie les mots les uns après les autres, je ne sais même pas de quoi on parle. On tourne, on vire, je ne reconnais pas la ville, ni les rues...

Puis la voiture s'arrête enfin, sur un parking. La rue est sombre. Vous me tenez par la main. Pas de facon ferme comme pour tirer un enfant récalcitrant. Non, avec tendresse, vos doigts mélangés aux miens, les caressent.

Une petite porte, au dessus, une enseigne "l'hyppocampe". On avait bien parler d'y aller, de découvrir un club  échangiste, mais... je ne pensais pas que vous me prendriez au mot. Je disais cela en l'air, maintenant, que je suis devant la porte, je ne suis plus très sûre de l'avoir souhaité un jour. Vous, vous le connaissez ce club, je me sens donc rassurée.

Vous frappez à la porte, et une charmante dame vient nous inviter à entrer. Et nous amène dans ce qui semble être des vestaires. On se déshabille et on recoit nos paréos. Il règne ici une atmosphère étrange. Je ne suis pas sure de me sentir à l'aise, mais je fais comme si c'était le cas.
Vous m'emenez dans la partie "bar". On se trouve un petit coin tranquille sur deux petits poufs. On commande à boire, et cela me laisse le temps de scruter d'avantage les gens qui se trouvent ici. Ils ont l'air normaux. C'est assez drole de penser quelque chose comme ca, mais, c'est ce qui m'est venu à l'esprit sur le moment.  J'ai toujours pensé que les gens qui allaient dans ce genre de club, ne pouvaient pas être comme moi. Et pourtant, ils auraient pu être mes voisins, mes parents, des ami(e)s, n'importe qui ! Je me sens un peu plus sure de moi, mais encore très mal à l'aise.

on discute, de tout et de rien comme d'habitude. Vous prenez un stock de préservatifs que vous glisser dans la poche du paréo, visiblement prévues à cet effet. je n'ai pu les compter, mais vous en prenez beaucoup. votre regard m'a déjà déshabillé et me caresse langoureusement, l'étoile du désir brille. et je sens mon corps se réchauffer. vous vous levez, et je reste assise sur le pouf. que vous êtes grand, et fort. vous me tendez la main, je la prend, et me lève à mon tour, tout contre vous. nos peau se rencontrent, nos sexes se frolent.
puis vous m'emenez faire la visite des lieux.

Il y a le sauna d'un coté avec des douches.
Puis sur le coté, passé un petit renfoncement, il y a plein d'alcoves. des petites, des grandes. Une immense cage. Une croix de saint andré. Et des corps... des corps partout. Qui s'activent, qui regardent, qui se caressent et s'agitent !
Je regarde, et je trouve cela magnifique. Vous me plaquez entre un mur et vous, en plein milieu du couloir que les gens empruntent pour se déplacer d'une alcove à une autre. Votre main descend le long de mon corps, et trouve l'ouverture du paréo. Elle s'insinue entre mes cuisses. Trouve mon clitoris et le cajole lentement. Mais le désir m'envahit. Vous vous faites plus insistant et glisse entièrement votre main entre mes cuisses, ce qui a pour effet d'ouvrir quasiment totalement le paréo. Tout le monde doit tout voir. Je ne sais pas, parce que ma tête est dans votre cou, je m'ennuivre de votre odeur pour supporter ma honte. Honte d'être ainsi donnée en spectacle, honte d'avoir honte, et honte d'aimer avoir honte.Plusieurs doigts se trouvent en moi maintenant, et votre pouce tournicotent toujours mon clitoris, je me sens couler dans votre main. Pour un peu mes jambes me lacheraient, mais vous me maintenez fermement contre le mur. Je ne peux plus retenir mes gémissements, mais j'essaye de toute mes forces parce qu'il y a des gens si prêts... qui nous regardent même, peut être. Une vague me bascule, et je jouis. Je jouis par votre main, devant tout le monde, et je mord mes lèvres pour ne pas crier.
Vous retirez votre main, et rabattez le paréo sur mes jambes. Puis vous m'embrassez tendrement. Avec fièreté et reconnaissance de vous avoir suivit.

On regarde quelques couples. Avec plus ou moins d'intéret. Puis, on va dans la plus grande salle. Celle où il y a une grande banquette presque aussi grande que la pièce elle même. La séparation d'avec le couloir est une vitre. Vous m'installez sur la banquette. Et je me dis, que je suis heureuse parce que tout le monde verra Mon Maitre me baiser, et comme il est beau. Vous m'enlevez totalement le paréo, et vous vous couchez sur moi, et me maintenez les poignets au dessus de la tête, puis vous descendez pour me lécher. Le rouge me monte aux joues. c'est très intime ca, et... je me sens mal à l'aise que des gens puisse le voir. j'ai le sentiment que cela vous rabaisse de me lécher ainsi, d'être à mon service en quelque sorte. Je n'arrive pas à prendre du plaisir comme cela devant tout le monde. Vous sentez que je me sens troublée, et que ce n'est pas agréable pour moi. Vous remontez et entrez en moi. Que vous étiez bien tendu. Et vous me prenez, les cuisses bien ouvertes. Derrière la vitre, des regards. J'aime qu'on me voit ainsi avec vous. je vous appartient, vous me baiser.  et tout le monde peut le voir. tout le monde peut voir que je vous suis soumise, mais que je vous apporte du bonheur, que je vous satisfais. Vous vous retirez lentement, et je suis décue parce que je n'ai pas eu le temps de jouir. Mais vous me retournez, et me repénétrez à quatre pattes, la tête sur la banquette, est les mains que vous me mainteniez dans le dos. C'est très frustrant de ne pouvoir vous toucher, de rien pouvoir faire, de devoir me laisser faire. J'aimerai vous griffer, vous mordre. Mais vous me faites languir. Comme pour répondre à ma pensée, vous accélerez. Et je me sens littéralement transportée. Vous vous faites brutal, animal... Je commence à crier malgrés moi. Je jouis ainsi, devant des regards inconnus, comme une chienne, en hurlant que j'en veux encore. Lorsque cela cesse, vous me prenez dans vos bras, et m'embrassez sur le front, délicatement. Comme pour me calmer. Le feu est en moi.  Nous restons ainsi enlacés pendant de longues minutes. N'ayant ni l'un ni l'autre le désir que nos corps se séparent.

Nous nous dirigeons ensuite vers le sauna. IL y a déjà quelques personnes à l'intérieur, dommage, j'aurai aimé que nous soyons seuls. On s'installe dans un coin, je me blottie dans vos bras. Vous m'embrassez doucement. Je ne saurai dire si il y avait deux hommes et une femmes, ou bien que des hommes... ni ce que faisaient ces personnes en face de nous. Avec la vapeur, je ne voyais pas grand chose. Je discernais juste des mouvements de reins, quelques râles de plaisir. Cela à durer quelques minutes. Puis, comme si l'acte n'avait été fait que pour nous exciter, une fois finit, ils sont tous sortis. Nous laissant enfin seul. Votre corps, suant, dans cet environnement si chaud, si humide, environné de brume. Je ne pouvais pas résister à l'envie de vous prendre en bouche. De sentir la douceur de votre peau, d'épprouver votre dureté, votre épaisseur. Je vous regarde, comme pour demander l'autorisation. Vous me faites signe que je peux, alors je m'abaisse, à genoux par terre. Vous êtes assis sur le petit banc. Je vous lêche sur toute la longueur en vous regardant dans les yeux, avec le plus possible d'insolence dans mon regard. Je sais que cela vous excite. L'insolence vous donne envie de me punir. Dans ce jeu précis, vous adorez mon insolence, et ne me punissez pas, car elle est là pour votre plaisir. Je m'active, enroule ma langue autour de vous, la laisse se balader un peu partout. Je vous caresse de la main, en vous touchant à peine, juste un frolement. Puis je deviens plus insistante, plus précise, je vous sens vous élargir encore dans ma bouche. Puis, n'y tenant plus, vous allez et venez vous même dans ma bouche. Vous me baiser la bouche. Je sens les premières perles de votre gout. Bien que je n'aime pas ca, je dis rien, et vous laisse continuer à utiliser ma bouche comme bon vous semble. Je vous fait confiance. Je me sens objet dans ces moments là, vous utiliser ma bouche comme un sexe. Mais j'aime être cet objet pour vous. Vous vous retirez au dernier moment. Et je recois votre sperme sur le corps. Ensuite, vous entrez en moi de nouveau et m'arrachez un cri de plaisir lorsque vous me faites jouir. Et puis on se lève, et on se précipite comme deux enfants sous les douches glacées. Ce n'est qu'à ce moment que je me rend compte à quel point j'avais chaud.

On retourne dans le salon, boire quelque chose de frais. Mais on ne parle plus. Presque pas. On se dévore littéralement des yeux. Quelque fois un léger sourire s'installe sur vos lèvres, signe d'idées vicieuses, de plaisirs défendus, mais attendus...

Après un second passage dans la vapeur puis sous la douche glacée, nous nous promenons parmis les alcoves. Un homme s'avance vers moi. Que dois je faire ? Je vous regarde, mais je n'arrive pas à lire votre réponse. Je laisse donc l'homme faire. Il m'embrasse. Un baiser baveux, excitée... qui me dégoute. Vous me prenez par la main, et m'emenez plus loin, à mon grand soulagement. Vous me dites "on est ici pour le sexe, tu peux coucher avec qui tu veux, mais tu n'embrasse personne, ca, c'est à nous, à personne d'autre". Sur le moment, j'ai honte, de m'être laissé embrasser par un autre, et de vous avoir déplut. Mais immédiatement, vient une joie sans mesure en moi. N'importe qui peut user de mon sexe, mais ma bouche qui est plus intime, ne doit servir qu'à vous embrasser  vous. Cette parole est pour moi, plus merveilleuse que votre collier. J'ai l'impression d'être importante à vos yeux.

Une femme est en train de se faire lécher dans une alcove par un homme. Vous me proposer de la caresser. J'avance une main tremblante, frôle le genoux. J'ai l'impression d'une transgression, et en même temps de toucher quelque chose de sacré. Ma main caresse religieusement la cuisse de cette femme qui se fait lécher. Elle ne semble pas s'appercevoir de ma présence. Je me sens captée, mais en même temps, mal à l'aise. Et tout d'un coup, son regard me croise. Et je suis brutalement ramenée au réel, et je retire ma main aussi vite que possible. J'ai honte de ne pas être plus dégourdie. Vous souriez de mon inexpérience.

Vous me faites encore l'amour contre les barreaux de la cage. un couple est là, et l'homme caresse la croupe alors que vous vous activez en moi. Je sais que cela est une demande pour nous rejoindre. Encore une fois, je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas envie de dire oui, mais si je dis non est ce que je vous déplairai ? Aimeriez vous, vous qu'ils nous rejoignent ? Je ne sais pas, je vous regarde, et vous me faites comprendre que c'est à moi de décider, que vous ne voulez pas me forcer à quoi que ce soit. Je n'arrive pas à lire votre désir pour y trouver ma réponse. Alors, je dis la seule chose que je sais dire, je vous fait signe que non, je ne veux pas. Je veux qu'on reste ensembles, tous les deux. Je ne supporterai pas qu'une autre vous touche. Je suis votre, mais vous êtes à moi.

Cette nuit, loin d'être finie, est la nôtre, à nous et à nous seuls, perdus au milieu des corps,languissant de désirs, perclus de plaisirs.



L'hyppocampe est ici : http://www.hyppocampe.com/
Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 11:54

Ce soir là, Il était passé me chercher chez moi, comme d'habitude.

Arrivés chez Lui, Il m'a proposé de boire un verre, et nous avons discuté avec du désir plein les yeux, anticipation de ce que nous savions qui allait suivre, comme d'habitude.

Une fois nos verres terminés... "Lèves toi", et je le fit. Le jeu commencait. Il me déshabilla entièrement, lentement, mais resta habillé. Je frissonnais, comme d'habitude.

Il me mit mon collier, et je me sentis défaillir. Il me mena à la chambre, en tirant légèrement sur la laisse. Je me sentais sienne. "Allonges toi", et je me mit sur le dos sur le lit. Mes mains et mes jambes furent liés aux quattre coins. Je me sentais si... offerte. Ma chatte fut garnie d'un gros gode, écartèlement intérieur mi plaisir, mi douleur. Mon anus, recevait un tout petit gode mais profond. Mes seins, chacun une pince à linge. Mes yeux furent bandés. Je me sentais vulnérable, mais excitée de l'être, pour lui. Il fit de lents va et vient avec le gode dans mon ventre pendant qu'il embrassait langoureusement mes tétons si sensibles d'être ainsi pincés. Je sentais en moi le plaisir monter, en même temps que ma liqueur descendre. Puis ses lèvres descendirent, plus bas, toujours plus bas. Jusqu'à ce qu'elle trouvent mon bouton, qui s'était exhibé de lui même. Hum... cette douce et humide caresse, sur mon point sensible, si fébrile déjà. Puis tout d'un coup, mes lèvres aussi se retrouvent prises d'assaut.  Elle qui se trouvaient déjà béantes d'attente de... Lui. Je me sens humiliée, de savoir ma chatte dévorée ainsi, sans aucune résistance possible, ni dignité envisageable alors qu'Il aspire mes sécrétions. Je trouve cela sale, et pourtant j'y prend plaisir. Je m'écoule davantage. Ma respiration s'accélère, j'ai chaud... "Non pas tout de suite", avec une certaine ironie dans la voix et Il se retire lentement, sans oublier un coup de langue à mon Mont.
Il ne me touche plus, je sens mon sexe pulser, comme s'il avait un coeur propre.  Je l'entends s'assoir à coté de mon pied gauche. Un déclic de briquet... est ce une bougie ? Non, l'odeur de son tabac. Il reste ainsi, combien de temps, je ne sais plus.  Je pourrais presque jouir en restant immobile. "Je veux te voir", et Il enlève le bandeau. Il est là où je l'avais deviné. Je ne peux détacher mes yeux de lui, lorsqu'il fume en détaillant tout mon corps. Je me sens cruellement nue et exposée. Mes yeux semblent dire "prends moi". Mais il fume lentement, si lentement, en me caressant la jambe, à peine un effleurement. Puis en éteignant sa cigarette, ses yeux plongeant dans les miens... "Tu es à moi". Et là, je me sens à Lui, à moi, libre et heureuse.

Il ouvre sa fermeture éclaire et me détache, m'enlève les godes et les pinces en pincant mon clitoris, déja rouge d'exitation. Il sort son sexe. Si large. J'en raffole. Il est dressé tel un obélisque. Je me mets à genoux sur le lit, et le prend entre les mains. Le caresse un moment, puis après l'avoir léché sur tous les côtés, je l'accueille dans ma bouche. D'abord, doucfement, puis plus rapidement. Il se gonfle encore puis "Regardes moi". Je continue donc de le sucer, les yeux dans les yeux. Et là, oui, je ne me sens plus qu'une suceuse. Il glisse ses doigts dans ma fente en même temps. Je suis partagée entre plaisir et honte. Plaisir, parce que c'est terriblement bon, honte parce que je me dis qu'il doit savoir que je coule encore et je ne peux  m'empêcher de m' épancher davantage. Je ne contrôle plus. Et est envolée, le peu de pudeur que je tentais de garder. Puis il me remonta le visage en soutenant mon menton tendrement. "Tu suces de mieux en mieux". Je sens la fièreté monter en moi, parce que je lui ai fait plaisir et qu'Il est content de moi. Il se lève, le sexe toujours érigé hors de son pantalon.

Il joint ensembles mes bracelets de cuir, et me ramène en laisse vers le salon. Là, au dessus de la porte, il lève mes mains et les laisse suspendues. Mais comment ai je fait pour ne pas remarquer ce nouvel anneau plus tôt ? Tout ceci n'est plus comme d'habitude du tout. Inconnu, même. Je reste ainsi, dans l'expectative, pendant que je l'entends dans mon dos, farfouiller dans le coffre.

Ah, le bandeau de nouveau.
Je commence à m'inquiéter.
Puis je sens une douce caresse parcourir le long de mon dos et mes fesses, fine, délicate mais multiple à la fois. Du cuir. Je sens les lanières passer entre mes seins, un contact si doux et ferme en même temps. Mes sens s'égarent. Le manche est déposé sur mes lèvres pour que j'embrasse cet instrument, signe ultime de consentement et de confiance. Et je le fit comme absente de moi même. Puis un de ses pieds écarte les miens, et le manche plonge en moi quelques instants. "Tu sais ce que c'est ?" . "oui" m'entendis je répondre. Puis silence. J'ai le temps de penser que "oui, je l'ai désiré, mais pourquoi maintenant, ce soir, comme ca ? non, j'ai changé d'avis, je ne suis plus sure, je suis pas prête, je ne veux plus". Le silence se poursuit, ultime marque de Son respect, Sa dernière offre pour moi de renoncer. Cela crie à l'intérieur de moi, et pourtant, mes lèvres ne s'ouvrent pas pour parler. Sorte de dénoncement, qui ne dit rien consent.
Je sens d'abord un souffle d'air, immédiatement suivit d'une claque. Pas de réelle douleur, juste un impact. "Je veux que tu comptes". Là, je me sens m'humidifier de nouveau. Plusieurs coups suivent à une secondes ou deux d'écart. Je compte. Chaque coup augmente en intensité. Mon corps commence à se chauffer. Je ressens étrangement toute ma peau. Je compte toujours. Puis plus de secondes d'intervalle, tout s'enchaine, les coups se suivent au rythme de son bras qui s'élance. Toute sa puissance est loin d'être utilisée, les coups, sont juste un peu appuyés. Ma tête commence à s'embrumer, je ne ressens plus autant la morsure, juste le rythme qui me berce. Je ne compte plus, j'ai perdu le compte, et ne veux pas le retrouver. Sortir un son, me concentrer, je ne peux pas, je ne veux pas. Cela m'empèche de partir, de me libérer. Je me sens comme sortie de moi même, la plénitude, la paix. Encore, encore, que cela continue. Rien n'existe plus que cette musique sur le tambour de ma peau. Je commence à lâcher, je pèse sur mes bracelets de cuir. Et puis, un trou noir, où comme si, j'étais aspirée par l'immensité, je flotte. Je suis si bien. Je voudrai ne jamais revenir. Et le rythme continu, ce n'est plus que musique maintenant, j'aimerai que cela soit plus fort, retrouver le cinglement, je ne le sens plus. je voudrai Lui dire, Lui demander, mais, je ne peux plus parler. En réalité, je me rends compte que je ne peux plus bouger aucun muscle. Je ne suis plus aux commandes de moi même. Le rythme diminue, l'intensité aussi. Cela s'arrête. je me sens ramenée à moi. "C'est assez pour une première fois", tout en moi hurle "Non !".  Sa voix est lointaine mais le phare de mon port d'attache. Je reviens de très loin. je ne soupconnais pas qu'il existe des contrées comme celle ci, je suis heureuse de le retrouver.

Il m'enlève d'abord le bandeau, puis détache mes poignets. Mes jambes plient un peu. Il me soutient tendrement et me ramène à la chambre. J'ai du mal à me retrouver dans mon corps, à émerger. Il m'installe alors à quattre patte, mais appuie doucement sur mon cou, et le haut de mon corps s'affesse tout naturellement jusque ce que ma tête aille reposer sur l'oreiller. Il prend mes bras, laissés lourds et balants le long de mon corps, et les rattache derrière mon dos. Je sens confusément ma vulve ainsi disponible. Il se déshabille, je suppose, je n'ai plus pleine conscience de ce qui m'entoure. Je me sens étrangement épuisée, tellement détendue que j'en suis lasse. Il passe une main sur mes fesses, chauffées sous son martinet. Puis Il entre en moi et m'y caresse de l'intérieur avec une telle sensualité... Malgrés que je ne suis plus tout à fait moi même, comme si une partie de moi était restée accrochée aux étoiles, je m'entends gémir. Je n'ai plus aucune résistance, je ruissèle sur mes cuisses. Je sens son sexe en moi et c'est... tout ce que je veux. Je gémit, de plus en plus fort. Mais cela ne vient pas, je ne suis que de plus en plus attisée. Je demande, je prie, je supplie, je pleure. Qu'Il me donne.
"Comment te sens tu là ?"
"Chienne"
"Alors ci c'est comme cela que tu te sens..."
Il se déchaina de toute sa puissance en moi. Des cris de plaisir s'échappaient de ma bouche alors qu'Il investissait brutalement mon ventre, ses mains accrochées à mes hanches. "Tu es ma chienne, ma pute, ma soumise, à moi". Et je jouissais dans ces cris venus de mes tréfonds, que je ne savais même pas exister. Je joussais comme jamais, pour lui, Mon Maître.

Je ne suis revenue véritablement à moi que bien, bien après, dans ses bras, détachée, enlacée, protégée, et couverte de baisers de reconnaissance, fièreté, tendresse... (amour ?).

Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 19:18
et oui, je suis repassée par ce parc. sans même m'en rendre compte au début. c'était il y a 5 ans. je devais te rencontrer après moult discussion sur le net. j'étais à l'époque, encore plus timide et renfermée qu'aujourd'hui.

on avait rendez vous auprès d'une colonne de l'autre coté du parc. je me souviens que je tremblais de la tête au pied à l'idée de rencontrer un inconnu. pas de peur, mais je ne sais toujours pas de quoi. je suis arrivée bien en avance, pour être sure d'être la première. je me suis adossée à la colonne, et je me suis mise à lire un bouquin (c'était quoi déjà...) pour ne pas avoir regarder devant moi, pour ne pas paniquer à chaque fois que quelqu'un passait en me demandant "est ce lui ? ah non, il ne me plait pas...". et puis, bien que faussement passionnée parce que je lisais, j'ai relevé la tete sans savoir pourquoi. comme si j'avais été télécommandée. et j'ai vu quelqu'un au loin, et j'ai su. c'est Lui. et oui, c'était toi. il m'a dit bonjour assez sèchement, mais avec un sourir. il m'a écrasée de sa présence. et j'ai su. que je voulais être à lui. c'est comme si, il m'avait happée toute entière par ce qui émanait de lui. une évidence...

on a marché pour se trouver un banc. il ne disait mot, et moi... j'étais bien trop impressionnée pour parler. c'est donc en silence qu'on trouve notre banc. en public, mais assez discret quand même. on discute, mais... ma voie me parait faible, chevrotante, je perds mes mots, mes phrases, mes pensées. elles s'évaporent comme neige au soleil. il me parait impossible de le regarder dans les yeux. si je le faisais, je m'éffondrerais. pourvu qu'il ne me trouve pas nulle, pas trop ceci ou cela... pourvu qu'il m'accepte. qu'il me veuille.

Il m'a dit au revoir, de la même facon qu'il avait dit bonjour. et je suis rentrée si entière, et pourtant anéantie.


Aujourd'hui, en retraversant ce parc, à demi ensoleillé, j'ai d'abord remarqué, la beauté de l'herbe, et tout m'est revenue à la mémoire. une étrange vague monte en moi, mon coeur s'affole, manque un battement. je suis si heureuse en revivant tout cela, et en même temps, si mal une fois que je me rend compte que ce n'est qu'un souvenir... si seulement.
oui, j'ai honte, d'être à votre botte alors que vous ne faites pas dans le détail pour me faire souffrir. je ne vous aime plus je crois, alors pourquoi ? nostalgie du temps passé ensembles, de ses émotions, peut être.
il me fait souffrir chaque fois un peu plus... et pourtant claques des doigts... j'accourerais.


mon amie, Migraine, commence à s'incruster pas à pas... et ben soit : Viens je t'attends.
Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 12:50

 

Après lecture, certains se demanderont peut être pourquoi ce titre, pourquoi Maitre ? Et bien, pour moi, c’est une évidence.

 

 
Il était une fois, un être.
Abandonné par ses deux maîtres.
Pour moins souffrir, il prit le partit de les haïr,
Eux, et toute la race des hommes
Au plus blessé qu’il était.

Il était une fois, une petite fille.
Blessée, sans le voir,
Elle arrive dans son décor.
Ce qu’elle remarque…Lui
Il lui fait peur, Il l’a terrifie.
Quelle haine, quelle sauvagerie.


   
   Cette petite fille apprend avec les autres, prend confiance en elle. Mais elle en revient toujours à une seule chose, sans comprendre pourquoi… Lui. Elle Le regarde se déchaîner entre ses murs, Il est si grand, si musclé, si puissant… oui, elle sait qu’en un geste, Il pourrait… l’anéantir, en quelques minutes, en une seconde.
   Oui, elle progresse, mais une seule obsession… Lui. Il lui montre dents et pieds comme aux autres. Après tout, c’est une humaine, Il hait tout ce qui n’est pas Lui.
   Mais la petite fille, voyez vous, sent Sa haine comme une blessure, non comme une menace. Elle s’approche, doucement. Des semaines, avant de toucher la porte. Des mois, avant d’entrer. Avant, qu’Il ne la craigne plus.

   La suite… Histoire d’intensité, mêlée d’amour et de souffrances.

   Rien ne lui servait de se battre. Il n’est même pas venu à l’esprit de la petite fille de rendre les coups, la violence. Juste accepter Sa colère, la supporter, jusqu’à ce qu’elle s’épuise.
   Oui, elle a supporter l’assaut répété de Ses dents, les morceaux de chaires arrachés, les côtes brisées, l’impact de Ses fers. Elle a crié, pleuré, mais jamais n’a bougé, n’a jamais levé la main sur Lui. La petite fille a frémit, gémit, mais jamais, la petite fille n’a déguerpit. Pour L’apprivoiser, pour Lui montrer, pour essouffler Sa rancœur.

   Peu à peu, Il s’est abandonné, parce que cette petite fille, qu’Il surplombait, qu’en un battement de cil Il aurait pu écraser, ne semblait pas reculer, c’était bien la seule. Il l’a même laisser entrer, Lui prodiguer les caresses que seuls les écorchés savent salvatrices. Oui, cette petite fille L’avait surprit, décontenancé, malgré sa peur, elle s’accrochait. A quoi ? Le sauront ils un jour ? Il lui a donné une chance finalement.

   Et ils se sont télescopés comme la vague sur le roché. Dans un mouvement perpétuel, violent, à renverser les cieux.
   Tous les admiraient. Lui, le Fou, apprivoisé par une petite fille. Elle, la petite fille acceptée par le Fou.

   Le dominer… ? Jamais. Tout était tellement commun. Comment aurait elle pu maîtriser une telle folie ?
   Il s’est donné à la petite fille. Quelque fois, la blessant, mais Il était ce qu’Il était. La petite fille subjuguée par une telle puissance, une telle impétuosité, puis physiquement si petite, savourait chaque instant de félicité qu’ils partageaient.

   Elle sentait Sa peau.
   Odeur suave, enivrante. Elle caressait Sa fourrure.
   Elle aimait déposer des baisers sur Ses joues, Son nez, Son front, mais elle, la petite fille aimait sentir Sa fragrance si musquée, glisser ses bras autour de ses cuisses, sentir leurs muscles, et les serrer, s’y coller. Comme, si elle avait pu, par ses pensées, s’abîmer en Lui. Par le toucher, la senteur.
   Se rendait il compte de tout cela ?

   Combien d’heure, au rythme de Ses saccades, ont ils passé ? Lui, emmenant la petite fille, dans des traversées inconnues, dans des lieux inexistants. La petite fille, remettant sa vie, sa pensée, tout ce qu’elle est, tout son être entre Ses mains. La confiance n’est confiance qu’absolue. Il aurait pu la tuer… que lui importait, elle n’existait plus. A Sa vitesse, à Son mouvement, elle était tellement plus qu’elle même, qu’elle n’était plus rien.
   Et chaque fois, l’ivresse… de la vitesse, des sensations incomprises qu’Il lui offrait, caresses pour caresses, où tous en étaient bouche bée à les admirer, adéquation tellement naturelle. Le vent même semblait souffler dans leurs chevelures à l’unisson. Oui, pour les autres, elle L’avait dompter, la petite fille. Pour eux ? Qui domptait qui ? Cela avait il encore de l’importance ? Car seule les emportait la même indécence, la même jouissance, la petite fille le sait maintenant.

   Combien d’obstacles ont ils été vaincu à la seule force de la confiance ? Elle ne savait pas, mais elle se disait que Lui, Il savait. Elle n’a qu’à fermer les yeux, se cramponner à la Sa fourrure, Il sera capable, la préservera. Rien à craindre, non, jamais. Car cette sensualité d’exister ne peut qu’exploser encore et encore, ils se sont tellement donner. Lui, le Fou et elle, La petite fille.

   Vint le jour où Il ne se contrôlait plus, et elle, qu’aurait elle pu faire ? Il était plus fort, l’a t elle seulement contrôler un jour, ou vos moments partagés étaient ils juste une complaisance de Sa part ?
   Elle Lui faisait aveuglément confiance comme toujours, mais ce jour là, Il s’est trompé.
   En voyant le mur arrivé, elle l’a su, l’a sentit. A t elle esquissé un geste, la petite fille ? Non, même pas. S’Il faisait l’erreur, s’Il l’a menait à la mort en même temps que la Sienne… Quoi de plus beau, de plus accomplit.
   Oui la petite fille s’était donner à Lui, comme Il s’était donner à elle, sans aucune résistance, d’une ivresse qui ne souffrirait plus de limites.
   Mourir ensemble, dans le plus éternel des dons de soi. Quoi de plus satisfaisant que de vivre ensembles leur propre mort, comment pourraient ils se quitter autrement ?

   Et le mur arrivait…   
   Mais Il s’est trompé, Il a levé ses membres trop tôt. Ils ont rouler sur eux même comme dans une danse délicate. Les secondes comptées, étaient secondes d’éternité, secondes paralysées, de terreur mais d’espoir. Terreur de mourir, espoir d’être liés à tout jamais.
   La chute a finit par cesser, mais Il ne s’est pas relevé.
   La petite fille, s’est réveillée, elle, dans un décors blanc cotonneux, comme des nuages. Elle apprit qu’Il l’avait abandonnée, qu’elle avait raté la dernière occasion qu’elle avait de L’accompagner pour toujours. Aussi bêtement que l’on rate son train… à quelques secondes.

   Comment va t elle vivre sans Lui, la petite fille, qui a le sentiment de n’avoir exister qu’en Le touchant, Le sentant, Le regardant ?
   Comment va t elle continuer tous les jours, les un après les autres, aussi vide qu’un tombeau duquel on l’aurait privé, seul paix qu’elle aurait pu trouver, maintenant que Ils sont séparés.

   Elle chérit comme un trésor chaque souvenir, chaque pensée qui vous rapprochent. Elle n’a pas oublié Son odeur sensuellement animale, ni la chaleur entre Ses leurs caresses, comme des moments éternellement suspendus, elle porte toujours au bout de ses doigts la douceur de Son poil.

   Même de leurs douleurs, elle n’a rien oublié. Elle peut encore sentir les pénétrations répétées de Ses dents en son corps source de marques depuis longtemps disparues, l’impact de Son pied ferré qui en frappant, faisait trembler tous ses os, en un séisme incisif incontrôlé. Et la douleur, intense, enivrante, vie.

   Elle n’a rien oublié, et elle L’aimait. Elle aimait d’amour leurs moments de plaisirs. Elle voudrait qu’Il revienne, pour que l’intégralité de son être retrouve son echo. Oui, qu’Il soit à ses cotés, même pour la faire souffrir. Cette douleur, c’était comme un cadeau qu’Il lui offrait. Elle n’a pas comprit à l’époque, Il ne pouvait aimer sans faire souffrir mais… elle L’aimait pour ça, aussi.
   Aujourd’hui, elle regrette cette fusion, cette douleur, Lui.


Toi, le Cheval Fou.
Moi, la petite fille.
 

 

Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Samedi 13 septembre 6 13 /09 /Sep 09:35
je me décide à poster ce sujet... même s'il ne fait pas partit à strictement parler d'un abus dans un cadre BDSM. Il s'agit plutot d'un cadre... "vanille".


j'ai rencontré cet homme j'avais 16 ans et demi, il en avait 22. Il semblait tellement... parfait. Il faut dire que les garçons ne courraient pas après moi, alors j'ai pris pour un Dieu, le seul à le faire.

premier amour, premier baiser, première fois. Tout se passait tellement bien, pendant 2 ans. j'étais si heureuse, je voyais l'avenir dans ses bras, il était présent, gentil, attentionné... enfin, le rêve éveillé. je me demandais comment s'était possible d'être aussi heureuse, que j'en avais envie d'exploser !!!

et pis, petit à petit cela s'est gâté. Ca commencé par des reproches… tu es trop ci ou trop cela… des choses blessantes. Mais comme il ne semblait plus satisfait de notre relation, j’ai essayé de changer, de me calquer sur ses désirs. Mais cela ne suffisait jamais.
Il conduisait comme un fou, j’ai de la chance d’être encore en vie rétrospectivement…
Et puis, ça a commencé à devenir l’enfer. Les gifles, les humiliations, les brimades… devant ses amis…
La violence. Si je ne faisais pas ce qu’il voulait, ou n’étais pas habillée comme il le souhait, je me faisais frapper.
Mais à chaque fois, lorsque j’étais blessée dans mon cœur, il revenait, s’excusait, m’offrait fleurs et cadeau, jurait qu’il ne recommencerait plus. Je sais… c’est tellement classique que ça en est à pleurer, mais je retournais dans le panneau, à chaque fois. Comment vivre sans lui ? s’il faisait cela, c’est parce que je n’étais pas comme il fallait… forcément. Il fallait que je m’améliore. Que je mérite son amour, ce qui n’était pas le cas, puisqu’il n’est pas satisfait.
Et pis, de pire en pire, ce n’était plus qui j’étais mais ce que j'étais qui était mis en cause. Quand il avait envie de me prendre il fallait que je l’attende les cuisses grandes ouvertes, avec envie, et que je dise « que c’était bon, que j’aimais ca », même si je n’avais pas du tout envie à ce moment là. Si je ne me laissais pas assez faire, ou si je ne criais pas assez que c’était bon, j’avais encore droit à des gifles pendant tout le temps où il se vidait en moi… mon dieux, c’était vraiment dégueulasse. Jusqu’à une fois, où j’ai essayé de me défendre, mais il était plus fort que moi, alors… il a été jusqu’à casser sa guitare sur mon épaule, il me l’a démise. Le plus bizarre dans cette histoire, c’est que malgré les bleus, les traces, les marques, l’hosto de temps de temps… mes parents n’ont jamais rien deviné. C’est fou comme l’on peut trouver des excuses bidons qui deviennent convaincantes lorsque l’on a honte d'avouer la vérité… et qu’on préfère croire à ses propres excuses que de voir la vérité. Après qu’il me fasse ça, je me sentais tellement objet, non vivant, réceptacle d’une semence que je ne désirais pas, blessée car pas assez préparée… je prenais une douche pendant ce qui me semble des heures, et je mettais le jet dans la bonne direction de façon à ce qu’il me lave l’utérus, et le plus chaud possible pour enlever toute trace… cette brûlure, je ne l’oublierai jamais. Une fois, il était tellement mécontent après moi, je ne sais vraiment pourquoi, qu’il m’avait interdit d’aller au toilette toute la journée. J’avais tellement peur, que… j’ai préféré… me faire dessus quand j’en pouvais vraiment plus, que d’oser demander à aller aux toilettes… là je peut vous dire que j'en ai chialgé d'être mis plus bas que terre, et de devoir pisser comme une chienne sur mon propre pantalon. plus de désir plus d'envie, le corps qui prend le dessus et l'on peur rien y faire. j’ai tellement honte, je raconte cela pour la première fois, cela fait remonter tant de choses que j’avais préféré oublier… cette humiliation, pisser sur soi… quelle horreur.
Je n’avais plus le droit de parler, je devais être… ce qu’il voulait que je sois. Et je m’y attelais, parce que je l’aimais toujours, je voulais être son bonheur, et je pensais que c’étais le rôle d’une femme de satisfaire un homme de cette façon, qu’une homme à tous les droits sur nous, et qu’il faudra que je m’y fasse. Il m’interdisait de manger aussi quelque fois. Ou m’obligeait à le sucer pendant des heures, jusqu’à ce que j’en vomisse… alors, je me faisais frappée parce que j’étais indigne de le sucer. Il m’obligeait à avaler, et si je ne le faisais pas… parce que j’étais trop mal avant, il m’administrait une correction, et après, il recueillait son sperme dans un verre, et tant que je ne l’avais pas bu, je n’avais pas le droit de bouger ni de parler…. A la fin, j’avais tellement peur, et j’étais tellement cassée, que pour moi je n’existais plus. Je n’étais même plus une chose. Alors je me laissais faire, je ne me débattais plus, n’ouvrais plus la bouche. J’ouvrais les cuisses quand il fallait, je regardais au plafond pendant qu’il me baisait comme un sauvage, en priant pour que ca se termine mais en criant que c’étais bon, qu’il me baisait comme un dieu, parce que c’était ce qu’il voulait entendre. Je le suçais pendant des heures, mais je le haissais moins, que je ne me dégoûtais moi même. ..

Puis du jour au lendemain, il m’a plaqué. Une partie de moi était heureuse, et pourtant…je me disais « mais j’ai fais tout ce qu’il voulait, pourquoi ne veut il plus de moi, je suis sa chose, que vais je devenir s’il m’abandonne ! ». cela à duré une semaine, de perte profonde. Je n’étais même plus humiliée ni frappée, ni « violée », je n’étais plus rien, et c’était pire que tout. Lorsqu’il m’a rappelé en me disant qu’il s’était trompé, qu’il avait besoin de moi. J’ai cru qu’il y avait enfin un Dieu pour moi. Celui par quoi et par qui j’existait, revenait vers moi… j’ai courru vers lui. Ces allez et retour, avec de plus en plus de « sévices, humiliation… » (prêt, pari dont j’étais le prix avec ses potes, où j'étais exhibée comme... je ne sais pas. je me sensais tellement mal, lorsqu'ils me regardaient, jusqu'à aller à regarder mon sexe en gros plan si je puis dire...) ont eu lieux 3 fois. je me laissais troncher par ses copains parce que ne voulais pas qu'on se moque de lui parce qu'il avait une copine nulle. 3 fois j’ai été rappelée après avoir été jetée, et 3 fois, je me suis jetée à ses pieds en le suppliant de me reprendre… mais POURQUOI ???? chantage au suicide et tout ca… et je l’aimais toujours, je crois. Pourquoi aime t on la main qui nous bats, nous humilie, nous détruit ?

Jusqu’au jour, où j’ai dit non. J’ai porté plainte. Mais… pas de preuve. Pas de certificats médicaux, pas de témoignage. Et puis, j’étais dans le cadre d’une relation de couple (ces copains ce sont fait un plaisir de témoigner en ce sens, que j’étais chaude, et prête à tout, je vous dis pas l’humiliation au tribunal…). Lors du jugement, je me sentais encore plus humiliée que jamais, c’étais à moi de prouver que j’étais la victime. Viol ? mais quel viol ? vous êtes vous débattue, défendue ? NON, bah, alors ce n’est pas un viol ? avez vous des marques ? des cicatrices ? enfin, je me suis sentie encore pire que je ne l’ai jamais été en 3 ans… verdict : Non coupable votre honneur. Et oui, pour eux , j’étais une affabulatrice, il faut dire qu’il semblait tellement politiquement correct à l’audience… et moi, tellement jeune, et pleine de haine….

J’ai ensuite été harcelée, téléphone, lettres… le pire était quand je recevais le dimanche un compte rendue de ma semaine. A quelle heure je quittais le lycée, à quelle heure je rentrais, la description des gens avec qui je parlais dans la rue, et combien de temps… il me suivait, partout où que j’aille, quoi que je fasse…. J’ai du changer de numéro, on a du déménager. J’ai préféré oublier ne pas re porter plainte. J’ai préféré fuir, comme la lâche que je suis. Aujourd’hui cet homme est sorti de ma vie, mais il m’a à jamais détruite. Tout ce qu’il y avait de beau en moi a été sali, et sans avenir.

Tout ce que je viens de dire, est un témoignage parmis tant d’autre, parfois pire même si j’aimerai que ca n’existe pas, qu’il n’y ait jamais de victime pire que moi. Mais cela reste très douloureux de parler de tout cela, parce que j’avais tellement essayer d’enfouir tout cela… jusqu’à la fin, pour toujours, au plus loin… oublier, juste oublier… pire effacer… pouvoir croire à nouveau en les hommes, pouvoir donner ma confiance à quelqu’un. J’ai le sentiment que ça n’arrivera jamais vraiment maintenant. Au fond de moi, je suis déjà brisée à jamais.
Ce que je souhaite aujourd’hui, même si cela peut paraître odieux, et je comprendrais que vous le pensiez, parce que je me déteste moi même de penser comme cela. Mais je souhaite qu’il y ait une autre victime, une seule. Elle vivra le même enfer que moi, elle sera broyée à tout jamais, mais si elle est un tant soit peu plus forte que moi, elle portera plainte elle aussi… et alors ma première plainte à moi pèsera… et on pourra peut être l’enfermer pour toujours, où il se fera violer en prison, il sera humilier, et sodomiser plus fort qu’il ne le supportera, il en vomira, il voudra en mourir. Il n’existera plus, il ne sera plus rien…

Mon dieu, j’ai tellement de haine au fond de moi….


Meme s'il est vrai qu'aujourd'hui je cherche une relation BDSM en tant que futur soumise... je cherche avant tout une relation d'amour ou à défaut de respect... ma confiance, sera longue à être donnée, voir ne le sera jamais vraiment.

je tiens à préciser, que je fais une différence entre la soumission librement consentie (dans le cadre de MES limites, personne ne m'obligera plus à rien) avec ce que j'ai vécu qui n'étais que de la violence et de l'abus...
Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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