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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 11:54

Ce soir là, Il était passé me chercher chez moi, comme d'habitude.

Arrivés chez Lui, Il m'a proposé de boire un verre, et nous avons discuté avec du désir plein les yeux, anticipation de ce que nous savions qui allait suivre, comme d'habitude.

Une fois nos verres terminés... "Lèves toi", et je le fit. Le jeu commencait. Il me déshabilla entièrement, lentement, mais resta habillé. Je frissonnais, comme d'habitude.

Il me mit mon collier, et je me sentis défaillir. Il me mena à la chambre, en tirant légèrement sur la laisse. Je me sentais sienne. "Allonges toi", et je me mit sur le dos sur le lit. Mes mains et mes jambes furent liés aux quattre coins. Je me sentais si... offerte. Ma chatte fut garnie d'un gros gode, écartèlement intérieur mi plaisir, mi douleur. Mon anus, recevait un tout petit gode mais profond. Mes seins, chacun une pince à linge. Mes yeux furent bandés. Je me sentais vulnérable, mais excitée de l'être, pour lui. Il fit de lents va et vient avec le gode dans mon ventre pendant qu'il embrassait langoureusement mes tétons si sensibles d'être ainsi pincés. Je sentais en moi le plaisir monter, en même temps que ma liqueur descendre. Puis ses lèvres descendirent, plus bas, toujours plus bas. Jusqu'à ce qu'elle trouvent mon bouton, qui s'était exhibé de lui même. Hum... cette douce et humide caresse, sur mon point sensible, si fébrile déjà. Puis tout d'un coup, mes lèvres aussi se retrouvent prises d'assaut.  Elle qui se trouvaient déjà béantes d'attente de... Lui. Je me sens humiliée, de savoir ma chatte dévorée ainsi, sans aucune résistance possible, ni dignité envisageable alors qu'Il aspire mes sécrétions. Je trouve cela sale, et pourtant j'y prend plaisir. Je m'écoule davantage. Ma respiration s'accélère, j'ai chaud... "Non pas tout de suite", avec une certaine ironie dans la voix et Il se retire lentement, sans oublier un coup de langue à mon Mont.
Il ne me touche plus, je sens mon sexe pulser, comme s'il avait un coeur propre.  Je l'entends s'assoir à coté de mon pied gauche. Un déclic de briquet... est ce une bougie ? Non, l'odeur de son tabac. Il reste ainsi, combien de temps, je ne sais plus.  Je pourrais presque jouir en restant immobile. "Je veux te voir", et Il enlève le bandeau. Il est là où je l'avais deviné. Je ne peux détacher mes yeux de lui, lorsqu'il fume en détaillant tout mon corps. Je me sens cruellement nue et exposée. Mes yeux semblent dire "prends moi". Mais il fume lentement, si lentement, en me caressant la jambe, à peine un effleurement. Puis en éteignant sa cigarette, ses yeux plongeant dans les miens... "Tu es à moi". Et là, je me sens à Lui, à moi, libre et heureuse.

Il ouvre sa fermeture éclaire et me détache, m'enlève les godes et les pinces en pincant mon clitoris, déja rouge d'exitation. Il sort son sexe. Si large. J'en raffole. Il est dressé tel un obélisque. Je me mets à genoux sur le lit, et le prend entre les mains. Le caresse un moment, puis après l'avoir léché sur tous les côtés, je l'accueille dans ma bouche. D'abord, doucfement, puis plus rapidement. Il se gonfle encore puis "Regardes moi". Je continue donc de le sucer, les yeux dans les yeux. Et là, oui, je ne me sens plus qu'une suceuse. Il glisse ses doigts dans ma fente en même temps. Je suis partagée entre plaisir et honte. Plaisir, parce que c'est terriblement bon, honte parce que je me dis qu'il doit savoir que je coule encore et je ne peux  m'empêcher de m' épancher davantage. Je ne contrôle plus. Et est envolée, le peu de pudeur que je tentais de garder. Puis il me remonta le visage en soutenant mon menton tendrement. "Tu suces de mieux en mieux". Je sens la fièreté monter en moi, parce que je lui ai fait plaisir et qu'Il est content de moi. Il se lève, le sexe toujours érigé hors de son pantalon.

Il joint ensembles mes bracelets de cuir, et me ramène en laisse vers le salon. Là, au dessus de la porte, il lève mes mains et les laisse suspendues. Mais comment ai je fait pour ne pas remarquer ce nouvel anneau plus tôt ? Tout ceci n'est plus comme d'habitude du tout. Inconnu, même. Je reste ainsi, dans l'expectative, pendant que je l'entends dans mon dos, farfouiller dans le coffre.

Ah, le bandeau de nouveau.
Je commence à m'inquiéter.
Puis je sens une douce caresse parcourir le long de mon dos et mes fesses, fine, délicate mais multiple à la fois. Du cuir. Je sens les lanières passer entre mes seins, un contact si doux et ferme en même temps. Mes sens s'égarent. Le manche est déposé sur mes lèvres pour que j'embrasse cet instrument, signe ultime de consentement et de confiance. Et je le fit comme absente de moi même. Puis un de ses pieds écarte les miens, et le manche plonge en moi quelques instants. "Tu sais ce que c'est ?" . "oui" m'entendis je répondre. Puis silence. J'ai le temps de penser que "oui, je l'ai désiré, mais pourquoi maintenant, ce soir, comme ca ? non, j'ai changé d'avis, je ne suis plus sure, je suis pas prête, je ne veux plus". Le silence se poursuit, ultime marque de Son respect, Sa dernière offre pour moi de renoncer. Cela crie à l'intérieur de moi, et pourtant, mes lèvres ne s'ouvrent pas pour parler. Sorte de dénoncement, qui ne dit rien consent.
Je sens d'abord un souffle d'air, immédiatement suivit d'une claque. Pas de réelle douleur, juste un impact. "Je veux que tu comptes". Là, je me sens m'humidifier de nouveau. Plusieurs coups suivent à une secondes ou deux d'écart. Je compte. Chaque coup augmente en intensité. Mon corps commence à se chauffer. Je ressens étrangement toute ma peau. Je compte toujours. Puis plus de secondes d'intervalle, tout s'enchaine, les coups se suivent au rythme de son bras qui s'élance. Toute sa puissance est loin d'être utilisée, les coups, sont juste un peu appuyés. Ma tête commence à s'embrumer, je ne ressens plus autant la morsure, juste le rythme qui me berce. Je ne compte plus, j'ai perdu le compte, et ne veux pas le retrouver. Sortir un son, me concentrer, je ne peux pas, je ne veux pas. Cela m'empèche de partir, de me libérer. Je me sens comme sortie de moi même, la plénitude, la paix. Encore, encore, que cela continue. Rien n'existe plus que cette musique sur le tambour de ma peau. Je commence à lâcher, je pèse sur mes bracelets de cuir. Et puis, un trou noir, où comme si, j'étais aspirée par l'immensité, je flotte. Je suis si bien. Je voudrai ne jamais revenir. Et le rythme continu, ce n'est plus que musique maintenant, j'aimerai que cela soit plus fort, retrouver le cinglement, je ne le sens plus. je voudrai Lui dire, Lui demander, mais, je ne peux plus parler. En réalité, je me rends compte que je ne peux plus bouger aucun muscle. Je ne suis plus aux commandes de moi même. Le rythme diminue, l'intensité aussi. Cela s'arrête. je me sens ramenée à moi. "C'est assez pour une première fois", tout en moi hurle "Non !".  Sa voix est lointaine mais le phare de mon port d'attache. Je reviens de très loin. je ne soupconnais pas qu'il existe des contrées comme celle ci, je suis heureuse de le retrouver.

Il m'enlève d'abord le bandeau, puis détache mes poignets. Mes jambes plient un peu. Il me soutient tendrement et me ramène à la chambre. J'ai du mal à me retrouver dans mon corps, à émerger. Il m'installe alors à quattre patte, mais appuie doucement sur mon cou, et le haut de mon corps s'affesse tout naturellement jusque ce que ma tête aille reposer sur l'oreiller. Il prend mes bras, laissés lourds et balants le long de mon corps, et les rattache derrière mon dos. Je sens confusément ma vulve ainsi disponible. Il se déshabille, je suppose, je n'ai plus pleine conscience de ce qui m'entoure. Je me sens étrangement épuisée, tellement détendue que j'en suis lasse. Il passe une main sur mes fesses, chauffées sous son martinet. Puis Il entre en moi et m'y caresse de l'intérieur avec une telle sensualité... Malgrés que je ne suis plus tout à fait moi même, comme si une partie de moi était restée accrochée aux étoiles, je m'entends gémir. Je n'ai plus aucune résistance, je ruissèle sur mes cuisses. Je sens son sexe en moi et c'est... tout ce que je veux. Je gémit, de plus en plus fort. Mais cela ne vient pas, je ne suis que de plus en plus attisée. Je demande, je prie, je supplie, je pleure. Qu'Il me donne.
"Comment te sens tu là ?"
"Chienne"
"Alors ci c'est comme cela que tu te sens..."
Il se déchaina de toute sa puissance en moi. Des cris de plaisir s'échappaient de ma bouche alors qu'Il investissait brutalement mon ventre, ses mains accrochées à mes hanches. "Tu es ma chienne, ma pute, ma soumise, à moi". Et je jouissais dans ces cris venus de mes tréfonds, que je ne savais même pas exister. Je joussais comme jamais, pour lui, Mon Maître.

Je ne suis revenue véritablement à moi que bien, bien après, dans ses bras, détachée, enlacée, protégée, et couverte de baisers de reconnaissance, fièreté, tendresse... (amour ?).

Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 19:31
J'ai décidément décider d'arrêter ce livre.
pour plusieurs raisons.

premièrement,
 parce qu'il est au antipode de ma vision du BDSM. les pratiques sont brutales, ce n'est plus de la soumission ou de l'initiation, c'est véritablement du cassage en règle, assortit de viol en plus. donc, nan, j'adhère pas du tout déjà à cela. qu'elle y prenne pas du plaisir, c'est son problème. Mais, je ne suis pas sure que cela soit le cas. Elle le fait pour ne pas le perdre lui, mais est ce qu'elle aime ? je ne sais pas. toujours est il qu'elle fait tout cela en son nom à lui, et que lui, pendant tout ce temps, et sachant tout cela, elle a déjà décider de la donner à un autre. aux antipodes de moi, clairement. donc, je ne lirai pas la suite, cela va à l'encontre de tout ce que je pense.

deuxièmement,
parce qu'il est mal écrit. le style littéraire est plus que basique (y'a qu'à faire la différence avec le style de la Ceinture). et j'ai l'impression d'une suite de sévice, sans sentiment. la seule chose qui est dite, c'est "elle l'aime, elle ne veut pas le perdre blablabla", mais rien de plus profond que cela.

Alors oui, c'est un classique, et peut être que c'est un grand sacrilège de ne pas l'avoir lu (jusqu'au bout tout du moins),mais je ne vois pas pourquoi je me forcerai à lire quelque chose qui me répugne. alors oui peut être que pour certain, ca prouve que je ne suis pas une vrai soumise ou je ne sais trop quoi. et ben, je prend le risque, je sais ce que je suis, ce que j'aime, ce que je souhaite... et c'est tout sauf ca.
Par Justine - Publié dans : Littérature
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 19:18
et oui, je suis repassée par ce parc. sans même m'en rendre compte au début. c'était il y a 5 ans. je devais te rencontrer après moult discussion sur le net. j'étais à l'époque, encore plus timide et renfermée qu'aujourd'hui.

on avait rendez vous auprès d'une colonne de l'autre coté du parc. je me souviens que je tremblais de la tête au pied à l'idée de rencontrer un inconnu. pas de peur, mais je ne sais toujours pas de quoi. je suis arrivée bien en avance, pour être sure d'être la première. je me suis adossée à la colonne, et je me suis mise à lire un bouquin (c'était quoi déjà...) pour ne pas avoir regarder devant moi, pour ne pas paniquer à chaque fois que quelqu'un passait en me demandant "est ce lui ? ah non, il ne me plait pas...". et puis, bien que faussement passionnée parce que je lisais, j'ai relevé la tete sans savoir pourquoi. comme si j'avais été télécommandée. et j'ai vu quelqu'un au loin, et j'ai su. c'est Lui. et oui, c'était toi. il m'a dit bonjour assez sèchement, mais avec un sourir. il m'a écrasée de sa présence. et j'ai su. que je voulais être à lui. c'est comme si, il m'avait happée toute entière par ce qui émanait de lui. une évidence...

on a marché pour se trouver un banc. il ne disait mot, et moi... j'étais bien trop impressionnée pour parler. c'est donc en silence qu'on trouve notre banc. en public, mais assez discret quand même. on discute, mais... ma voie me parait faible, chevrotante, je perds mes mots, mes phrases, mes pensées. elles s'évaporent comme neige au soleil. il me parait impossible de le regarder dans les yeux. si je le faisais, je m'éffondrerais. pourvu qu'il ne me trouve pas nulle, pas trop ceci ou cela... pourvu qu'il m'accepte. qu'il me veuille.

Il m'a dit au revoir, de la même facon qu'il avait dit bonjour. et je suis rentrée si entière, et pourtant anéantie.


Aujourd'hui, en retraversant ce parc, à demi ensoleillé, j'ai d'abord remarqué, la beauté de l'herbe, et tout m'est revenue à la mémoire. une étrange vague monte en moi, mon coeur s'affole, manque un battement. je suis si heureuse en revivant tout cela, et en même temps, si mal une fois que je me rend compte que ce n'est qu'un souvenir... si seulement.
oui, j'ai honte, d'être à votre botte alors que vous ne faites pas dans le détail pour me faire souffrir. je ne vous aime plus je crois, alors pourquoi ? nostalgie du temps passé ensembles, de ses émotions, peut être.
il me fait souffrir chaque fois un peu plus... et pourtant claques des doigts... j'accourerais.


mon amie, Migraine, commence à s'incruster pas à pas... et ben soit : Viens je t'attends.
Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 18:20
ah... petite journée dans Paris. Que cela fait du bien, de s'évader du context familial pesant.

je devais partir de ma gare, mais comme mon père allait au salon de l'auto, on est allé ensemble jusqu'au terminus de la ligne 13.  Mais avant, il se gare en double file, et je passe tirer de l'argent. Lorsque je reviens à la voiture, il ne me voit pas, je tire sur la poignée qui est restée vérouillée pour me faire remarquer et là... grosse giclée de liquide lave glace en pleine figure. arg, ca va faire friser mes cheveux et couler mon rimel ! cela m'agace, mais 5 minutes après, grosse crise de fou rire, sur le ridicule de la situation !

je prend donc mes trains. je sors à chatelet, au lieu des halles, et je suis déjà en retard. je galère à trouver une sortie, je passe environ 15 minutes sous terre, à suivre des sous terrains qui me renvoient à d'autres sous terrains. non non je ne me sens pas comme un rat dans un labyrinth... j'arrive enfin à voir la lumière du soleil.  je trouve un gentil Monsieur qui m'indique un chemin, que j'aurai oublié dès les 3 premières rues mais bon... je suis le chemin indiqué, et là, gros choc avec... un pigeon? A mourir de rire. et je marche et je marche. j'arrive au parc des halles (conf, post souvenir), je le traverse, mais n'arrive pas à trouver de porte (mais qu'elle est douée celle là !). Finallement, c'est Elle qui est obligée de me retrouver dehors (comment passer pour une idiote).

en attendant, je me disais... pourvu que ca passe. pourvu que je ne sois pas cloitrée dans ma coquille. que je me décoince ! et pis, Elle arrive, comme je connaissais ses vêtements, je l'ai reconnue de suite.  souriante, et pas du tout effrayante en fait. On se fait la bise, et déjà, ca brise la glace, c'est plus chaleureux qu'un simple bonjour. En fait, sans savoir pourquoi, je me sens à l'aise. il est rare que je puisse me permettre d'être moi avec quelqu'un que je connais pas.

On va de ce pas au pierceur (pour elle, pas pour moi). on attend un peu dans la salle d'attente, mais ca nous permet de discuter. Malheureusement, je n'ai pas pu l'accompagner jusqu'au bout, j'aurai aimé l'accompagner pour qu'elle ait une présence mais... donc, je reste dans la salle d'attente. j'imagine ce qui s'y passe.  et le stresse qui accompagne (forcément) cet intant. un petit cri, et là, j'ai mal pour elle. je préfère crier, qu'entendre crier, ca me fait moins froid dans le dos ;) . elle ressort et à l'air d'aller bien, donc, moi aussi. on reste quelque temps chez le pierceur, et on ressort pour aller manger. Dommage, je n'ai pas pu voir ce qu'il donne ce piercing...

Pomme de pain. resto sympa, pas trop cher. mais je n'y suis allée qu'une fois, il y a longtemps, alors il me faut le temps de regarder le panneau pour savoir ce que je veux (pas comme au Mc do, où je connais mon menu par coeur). la caissière s'adresse donc à elle en premier. entre temps, j'avais choisit. Et là, elle demande son sandwich, un coca zéro (je me dis, rien elle aussi elle prend du 0), une tartelette à la framboise (et là sourir parce que décidement, on aime bien les même chose). super, plus qu'à dire à la caissière "la même chose mais avec ce sandwitch là".
on s'installe. on déjeune tranquille en discutant. je vois pas le temps passer ;) une heure, deux heures, je ne sais pas. et je ne regarde pas ma montre. j'ai oublié mon contexte perso, je suis juste... ailleur. a faire autre chose. à discuter de choses intéressantes, avec une personne d'intéressante, pleine de compréhension, de vécu, et de sensibilité. J'ai même parler de Lui. ce qu'en général, je tais, ou alors, j'en parle pas ouvertement, et de cette facon. parce que... quelque part, j'ai honte d'être aussi dépendante de quelque chose... qui n'existe plus. mais là, je trouve tout naturel d'en parler. après tout, c'est la seule expérience que j'ai. et je me sens comprise. sans craindre qu'on me dise "oui mais bon, ce que tu as vécu avec lui ne compte pas, y'avais presque rien, alors c'est ridicule d'être attachée comme ca".  non, je sens qu'elle sait. et je ne lis que de l'écoute dans son regard, pas de jugement, pas de pitié, pas de lassitude de m'écouter. On discute, de tout, et de rien, plutot BDSM, mais sexe aussi tout simplement, et pis d'autres choses également.
bon, on ne va pas tarder à sortir du pomme de pain. elle va au toilette, j'attends. et là, surprise : une photo du piercing. quelle gentille attention.

Elle me fait découvrir les magasins fétichistes du coin. j'ai peur de me sentir mal à l'aise. tout comme la première fois que je suis rentrée dans un magasin gothique. ne sachant pas trop ou poser les yeux, et ayant le sentiment de ne pas être à sa place. je suis encore anxieuse devant la porte. Finallement, une fois entrée, j'ai un peu l'impression de rentrer dans un monde inconnu, de débarquer sur une autre planète. mais, je trouve tout de suite, de très jolies robes, et je me détends. et finallement, ce nouveau monde me plait. je ne me sens pas stressée. en fait... je suis à ma place.
le premier magasin est sympa, de jolies robes, et corsets, quelques jouets mais il y rêgne une atmosphère assez froide finallement, malgrés une surface un peu confinée, qui devrait amener de la chaleur en ces lieux.
le deuxième est franchement sympa. beaucoup plus grand que le premier, avec un rez de chaussé et un sous sol. on est accueilli très gentiment par la gérante du magasin. je remarque un rosebud, qu'il se pourrait que je m'offre un jour. on discute un peu, et on descent dans un sous sol entièrement en voutes avec des vieilles pierres (hum... ce genre d'endroit me fait rêver). jolies chaussures, jolis vêtements, une cage, une croix...  on fait le tour. on reparle un peu avec la gérante, elle nous montre le collier qui la fait triper. un vrai collier en métal brut avec la chaine qui va avec. le type de collier, qu'on trouve anciennement dans les geoles, sans fioritures (strass et j'en passe). rien qu'a le voir, je peux évaluer son poid. très lourd, mais vraiment. et là, je pense une fois qu'on l'a au cou, son poid et son coté rustique et dénudé, doit dénuder l'ego. comment ne pas être soumit avec un tel collier ?
cette femme, la gérane, est quelqu'un de sympathique, et qui discute bien. Elle est domina, et c'est bien dommage qu'elle ne soit pas dom tout court.  tout ce que j'attends d'un futur dom dans sa conception du BDSM.
après, ces petites boutiques, je sais plus où en sont mes gouts. je n'aime pas spécialement le cuir, ou le vinyl par contre tout ce qui est corset et robes à tendances rouges, pourpres, noires (voir d'autres couleurs aussi) en velour, dentelles, avec des broderies, des grandes manches... mon coté princesse qui ressort, je suppose. je n'ai pas aimé les colliers qui sont soit trop gros, soit trop décorés. j'ai beaucoup aimé les fouets, avec des lanières en cuirs exclusivement, et je suis boulversée par ceux où elles sont longues, très longues. ce que j'aimerai savoir ce que ca fait... par contre, décue par cravache, qui au final, ne sont pas plus chique qu'une cravache d'équitation comme j'en ai déjà chez moi de chez décathlon. si un jour, j'accepte la cravache, j'en souhaite une... en cuir, et travaillée...
il y avait un plug de ponygirl avec de vrais crins. oui je précise qu'un coup donné avec des crins à pleine vitesse fait très mal, et ca peut être coupant aussi. Pour avoir prit quelques coups de queues (sans jeux de mots hein) pendant les années où je montais à cheval, je certifie, l'effet est garantit.

bon, voici l'heure de rentrer. que m'a fait du bien cette journée d'échappée, en si bonne compagnie ;)
le RER étant passé au train pour revenir chez moi, je me demande si je vais pas me planter encore (et oui, comme je l'ai dit, je suis très douée). mais finallement, tout se passe comme une lettre à la poste. je remonte chez moi (il me faut environ 45 minutes de marches à pied, en coté sur tout le long...). mes cotes nouvellements remises d'un accident, commencent à se faire sentir... je coupe une cote par un cimetière. j'adore les cimetières, c'est apaisant, comme une promesse d'une fin. et arrivée en haut du dit cimetière, la porte est fermé. mais quelle conne, je fais, j'avais oublié à quelle heure ca fermait. obligée de tout redescendre et de tout remonter par la route !!! j'arrive chez moi, les cotes douloureuses. je rentre, et ma mère boude. comme quoi, une belle journée ne peut se terminer aussi agréablement qu'elle a été... En tout cas, j'ai l'impression que cela fait un siècle, que je n'ai pas été aussi... libre. Merci à elle, pour cette journée !
Par Justine - Publié dans : Divers
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Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 16:11
waldo_rouge03anton020
Par Justine - Publié dans : Photos, images
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