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Jeudi 16 octobre 4 16 /10 /Oct 11:13
hum... que penser de ce livre ?

et bien, tout d'abord, au niveau "pratique", encore une fois, je ne me retrouve pas du tout dans ce qui est sexualisé. les choses sont amenés de manière brutale, et sans amour, et on est même pas loin de la prostitution...

bref, c'est un peu le même effet qu'Histoire d'O.

Néanmoins, j'ai lu ce livre jusqu'au bout, et en plus je l'ai apprécié malgrés ce que je lisais. Pourquoi ? parce que c'est la femme qui a écrit ce livre que j'ai aimé. l'écriture est simple et pourtant très belle, elle coule comme un ruisseau. elle ne cache pas ses sentiments, elle exprime sa soumission. C'est l'histoire de son amour, qu'elle raconte, et pas une simple suite de sévices (comme Histoire d'O, à mon gout). Elle est incroyablement soumise, mais incroyablement Femme. et en plus, ce qu'elle dit est bourré de vérité.

L'étudiante :
Petit mot sur ce second livre que Vanessa avait  commencé. et qui reste inachevé, car elle est morte dans un accident de voiture, sans pouvoi lui donner une fin.
Dans ce texte, elle montre le chemin du détachement d'avec son Maitre, elle prend conscience qu'il ne l'a jamais aimé, et qu'elle, elle ne l'aime plus.
Elle apprivoise le chemin de la bisexualité, mais également... de l'amour. du véritable amour. celui qui fait que l'on a les jambes qui tremblent, le coeur qui s'emballe... et pas, celui qui avilie, et enchaine, que l'on croit éprouver parce qu'on a rien d'autre.
c'est encore un texte merveilleusement écrit, et qui même s'il commence par une scène horrible, se poursuit sur une note bien plus légère.
Une fin a été donnée à ce texte. Personnellement, je me serais abstenue de le faire, ne sachant pas quelle direction Vanessa souhaitait lui donner. c'est pour moi, un vol. vol de pensées, d'écriture. et un manque de respect envers la vie. Ce livre n'était pas finit, Vanessa est décédée avant, on devrai respecter cela, et ne pas terminer son oeuvre pour satisfaire notre frustration. mais bon, la fin est quand même bien écrite, la personne a fait cela bien.
Par Justine - Publié dans : Littérature
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Mardi 14 octobre 2 14 /10 /Oct 13:44
Petit test que j'ai trouvé sur le blog d'Aurora (lien à gauche).
Biensur, il est difficile d'y croire à fond, parce que j'ai plus répondu avec mes fantasmes qu'autres choses, et qu'il est difficile de répondre si on est plus ou moins d'accord, lorsque l'on ne sais pas de quoi on parle, sans exemple précis mais bon... ca fait passer le temps ;)

voici donc mes résultats :

Submissive
 
86%
Experimental
 
82%
Masochist
 
71%
Switch
 
64%
Degradation Lover
 
61%
Bondage
 
50%
Exhibitionist / Voyeur
 
46%
Vanilla
 
46%
Dominant
 
29%
Sadist
 
25%



Je dois dire que ce qui me surprend le plus est le Switch... sachant que exhibitionist/voyeur... c'est 46% surtout dans le voyeurisme, l'exhibitionisme représente une petite part, mais tout dépend du contexte...
Par Justine - Publié dans : Divers
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Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 17:47
Je me décide à écrire ce post, et pourtant, une telle honte s'empare de moi à le faire...

cette après midi, coup de blues, chansons mortelles à fond dans le mp3... je m'ennuie devant l'ordi, je n'ai rien à faire, personne à qui parler... je sors fumer, en gardant mon briquet dans les mains. Et là, mes mains tournent les molettes, appuient, et penchent le briquet. la flamme lèche le métal, une minute... deux peut être. et mes mains, semblent doués d'une volonté propre lorsqu'elles approchent le briquet de ma chair... mais non, je pense soudainement aux cicatrices. à la cloque, puis la croute... et la marque qui restera toujours. une de plus, une de trop.
alors je repose le briquet, et continue de fumer. puis, je pense à cette cravache sous la poussière à la cave. Il est vrai que je n'ai pas de martinet chez moi, mais j'ai cette cravache. Si j'avais su, il y a 7 ans en l'achetant, ce à quoi elle servirait maintenant...

Une partie de moi se refuse à aller la chercher, mais j'ai si besoin de... douleur, là maintenant, tout de suite. pour me sentir vivre, tout simplement. je vais la chercher, comme absente de moi même. elle est moche, en plastique, avec un manche rouge, mais bien longue. tant pis, peut m'importe la forme, la couleur... là, maintenant tout de suite, je m'en fous.

je remonte. j'aurais aimé me frapper dans le dos parce qu'il me semble que c'est la partie la moins sensible, et celle que j'aime le plus jusqu'à présent. avec un martinet ca peut passer, mais avec une cravache, c'est vraiment pas facile. alors je baisse mon pantalon (je ne porte pas de culotte), dans l'entrée et le laisse à mes chevilles.
je donne un petit coup sur la fesse droite. aie, ca claque. mais c'est ridicule un tel coup, c'était juste pour tester, pour voir ce que ca fait. j'ose taper plus fort. ca cingle. j'essaie plusieurs petits coups. et pis, cela n'est plus assez fort, assez humiliant, cela fait trop réel par rapport à mes fantasmes.

je monte donc dans ma chambre. je me penche sur le bout du lit, les jambes tendues, comme pour être prise en levrette. puis j'imagine qu'un homme me frappe, tout en frappant. mais voilà, j'ai mal. et pis, sans comprendre comment ni pourquoi, je me pénètre de mon gode. et le laisse ne vibreur, je reprend ma position et recommence. mais cela ne suffit plus. je me couche sur mon lit, sur le dos, les cuisses ouvertes, de facon à pouvoir frapper l'intérieur de mes cuisses, ainsi que faire bouger le gode en même temps. j'essaie de frapper ma chatte, mais cela est insupportable, non, je suis vraiment sensible ici (que cela soit la cravache, les pinces ou autre...). j'alterne 5 coups sur une cuisse, 5 va et vient, 5 coups sur l'autre cuisse. bien que je tape comme une gamine, à peine assez fort pour roser a peau, j'ai mal. en réalité, j'aimerai que quelqu'un tienne la cravache, pour ne pas me demander mon avis, pour continuer au delà de ce que moi, je suis capable de faire (parce que lorsque l'on a mal, et que c'est son bras même qui frappe, on finit toujours pas céder, même si ce n'est pas ce qu'on veut). alors, je me retourne sur le ventre, lève le cul, active le gode en moi, encore et encore, de plus en plus vite, et plus profondément. je m'irrite le clitoris avec mon petit vibro. la position n'est pas pratique, et dès que je suis proche de jouir, j'arrête avec mon clitoris, et reprend la cravache pour poser quelques petits coups sur mes fesses. et ainsi de suite, jusqu'à ce que je gémit, crie, pleure presque, à force d'aller et venir entre orgasme quasiment épprouvé, et douleur. là, je finit par me faire jouir, et je me sens comme une salope. je glisse alors mes doigts dans ma fentes et sent la poisse qui s'est répondu. j'en retire mes doigts, et les portes à mes lèvres. le dégout s'empare de moi lorsque je les lèches, pour le bon plaisir de Mon Maitre, qui me l'a ordonné.

alors, quelques minutes après, je n'ai plus aucune trace, juste un petit bleu sur la fesse droite, que je sens quand je m'assois. mais plus aucune trace !!! pourtant j'aimerai en porter plusieurs heures, plusieurs jours. les voir bien nettes et bien rouges, comme un dessin, une oeuvre d'art.

cela m'a fait bizarre de me servir pour la première fois de cette cravache sur moi, toute seule. j'aurai aimé que mon Maitre, le fasse. Mais je suis seule.
je me sens honteuse parce que lorsque je fais cela, j'ai l'impression de faire quelque chose de mal. de sombrer dans quelque chose de contre naturel. et je n'ai même pas l'excuse de me dire qu'on me l'a fait, ou que je l'ai fait sur l'odre de quelqu'un (il fallu que je le fasse lorsque mon Maitre virtuel m'avait laissé toute liberté). et pourtant, j'ai mouillé comme une folle, jouit comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps, et gémit avec des sons que j'avais oublié...

alors, j'ai honte d'être peu être maso (le suis je ?), et j'ai honte, à l'inverse de ne pas l'être assez (mes coups étaient lamentables...). je me sens écartelée, entre un désir, et la raison.

je ne sais pas si je suis maso. comment ressentent ils cela, les masos ? pourquoi ce font ils souffrir ? quel est le fantasme, la douleur sous jacente ?

quand bien même que je serai maso, et reconnue comme telle, je ne peux pas l'admettre pour l'instant. Même si je sais depuis plusieurs années, que j'ai un rapport à la douleur étrange, que je me suis déjà auto mutilée, pour me "délivrer", me sentir plus libre, me punir, expier, et je ne sais trop quoi encore... Une partie de moi, le sait, mais si elle l'admet, c'est un peu comme risquer d'ouvir la boite de pandore, y aura t il une limite ? jusqu'ou serai je capable de m'auto détruire ?
en fait, la souffrance physique part dans deux sens chez moi : le plaisir, d'une certaine facon et reste à définir exactement... et l'auto destruction pure et simple.

je suis larguée...
Par Justine - Publié dans : Journal
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Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 10:55

Les passages en italique, sont des précisions que j'ai rajouté pour une meilleur compréhension de ceux et celles qui n'ont pas lu l'oeuvre.

Morceaux choisis

" [...] Comment dire ? tant que je ne porte pas ces marques, je n'ai pas le entiment d'être "finie". Le fouet pose la dernière touche qui m'autorise à me croire achevée [...]", p14

" Le fouet ne m'entame pas. [...]. Il me perfectoinne. Quand les traces s'estompent, c'est comme si le vernis s'écaillait. J'ai besoin d'une restauration", p14

"Elle se trouvait lisse, insipide. Son masochisme seul la constituait en personne. C'est d'ailleur la seule constante. La masochiste atteint, dans la souffrance, une plénitude du Moi - une dilatation où seule la victime existe pleinement, renvoyant le "Maitre" à son statut d'objet à l'instant même où il croit dominer- l'imbécile ! le crétin imbécile !" p17

"Le masochisme, c'est la recherche d'une souffrance pour camoufle [...] une douleur native permanente, une brûlure de l'âme, une plaie qui ne cicatrise pas" p52

"Deux intelligence s'affrontent ici (dans le masochisme). L'une est méthode et analyse. L'autre est construction, et poésie. La part logique dissèque, mais ne peut rien contre le calme bloc des certitudes scellées, intimement cohérentes, de l'être-coupable". p53

"L'éparpillement apparent dans la douleur (la sensation, souvent décrite, d'être dans un premier temps fragmenté, mis en pièce) est seul constitutif, dans le monde réel de l'imagination au pouvoir. La sensation dernière, tout aussi régulièrement évoquée, est un sentiment de chaleur, de plénitude - effets paradoxaux mais connus des hormones diffusées pendant l'épisode amoureux et/ou violent. D'où la détresse de la redescente vers les territoires du Réel, et le besoin frénétique, - le manque - dès que les cicatrices s'estompent, de repartir en quête de cette unicité du Moi obtenue dans les larmes [...] le fouet, ou quelqu'autre protocole, n'entame pas : il répare, il recolle les deux parts du Moi divisées par un dieu cruel". p53-54

" La part maudite résiste (à l'analyse), d'autant qu'elle n'éprouve nul mal-être, elle : ce qui la blesse la rend chaque instant plus forte. p54

"Revivre la scène ne fait aucun bien au masochiste, puisqu'elle ne lui fait que du bien", p54-55

"Pour le masochiste, elle (la cicatrice) est le signe premier, fondateur (et toutes les autres sont un essai, forcément incomplet, pour retrouver l'exact tracé de la balafre originelle).  [...] Pour le sadique, la cicatrice est une énigme, un signe hors langage où pourtant il quête désespérément du sens, dans un monde insensé." p56

"Pourquoi diable méritiez vous une punition ? m'enquiers je.
- Je me suis mal exprimée, dit elle. Tout était dans le ton. La manière de sous entendre que ma faute était très ancienne, inexpiable, et que le moindre de mes agissements présents la réactivait sans cesse. Et cette faute indicible, tout au fond de moi, je crois que je l'ai acceptée. Et depuis longtemps encore.Mais lui seul à su lire en moi.
- Mais à son seul profit, dis je d'un ton amer.
Marre de ses salopards qui usent de psychologie pour déchainer leurs fantasmes ! Est ce que je baise mes patientes, moi ?" p102-103

"Une "séance du samedi soir", plus intense que d'autres le tua. Insuffisance cardiaque, diagnostiqua le médecin. Il ne croyait pas si bien dire : toutes mes patientes ont de trop petits coeurs pour ce qu'ils contiennent, et c'est le corps qu iest chargé de gérer la culpabilité.
Et il ne pense pas, le corps. Il subit. C'est tout ce qu'il sait faire."


mon avis :
Il y a dans ce livre des témoignages effrayant, plusieures mortes par la main du Maitre, ou par suicide.
j'ai aimé, parce que l'analyse est fine, et bien menée. Cependant, peut être serait il intéressant de se pencher sur l'auteur, à mon avis, le SM n'est pas chez lui un point d'interrogation détaché de toute considération personnelle.
Néanmoins, l'analyse du masochisme est sensée, je ne sais pas si elle est juste, mais elle est soutenable.
Il y a quelque fois un trait d'humour de la part de l'auteur, qui allège un peu le climat qui peut paraitre pesant du sujet traité.
Meme si je n'ai rien vécu de tout ce qui y est écrit (oserais je dire qu'une partie en est troublée tout de même ?!), je me suis reconnue dans bien trop d'endroit et de façon trop proche, identique même quelque fois, pour que cela soit un pur hasard...

Par Justine - Publié dans : Littérature
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Vendredi 10 octobre 5 10 /10 /Oct 15:48


Photo de chez Michel, dont le site est dans les liens...
Par Justine - Publié dans : Photos, images
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