Maître, je peux vous nommer ainsi...Maître.
Vous m'avez accordé le privilège, le statut de "soumise" (même si virtuelle, il est vrai, mais peut être cela changera t il un jour).
A quoi est ce dû ? comment l'ai je mérité ? je ne sais pas. Je vous ai, d'une certaine manière, ouvert mon coeur hier après midi, mais est ce seulement cela qui vous a décidé ?
Maitre...
Vous dites que notre relation va changer ? ai je conscience de ce que cela implique ? non, jen e suis pas sure. Que vos demandes se transformeront en ordre ! oui et alors ? j'ai toujours considéré
vos demandes comme des ordres dans le sens où elles étaient vos souhaits, vos désirs. Y réagirais je différement parce que ce sont des ordres ? je ne pense pas. Je me ferai parfois violence
pour vous satisfaire comme avant. J'essaierai de vous correspondre au mieux, comme avant. Je rechignerai quelques fois, comme avant. Je me sentirai "votre", comme avant.
Vous m'avez d'abord considérée comme "apprentie soumise" (ce que j'estime être toujours en un sens), puis vous m'avez retiré ce statut (parce que je me suis donnée à Lui sans votre permission). Je
n'étais plus alors que chienne, pute. Cela m'a blessé, humilié. Surtout, lorsque la première que je me suis sentie telle avec vous, j'ai dit " votre" pute, et vous m'aviez alors répondu "non pas
"votre" pute, mais "une" pute". Je me suis sentie si seule, si désoeuvrée, objet.
et aujourd'hui, j'ai ce droit. De me dire "votre".
Comment pourrais je exprimer par de simples mots ce volcan dans mes tréfonds ?
Je me sens si libérée. Alors cela suppose certaines chaines, je suis "votre", je vous appartient. Alors pourquoi, je me sens si soulagée ? accomplie ? J'aimerai vous rencontrer, vous connaitre,
être sure que cette discution n'est pas un fantasme.
Vous appelant Maitre, me sentant "votre", je sens que les chaînes qu'Il m'a mise se désserent doucement, je peux enfin presque respirer, Merci.
"Maitre", ce mot envole mes fantasmes, enflamme mon intimité.
Vous m'avez demander (où étais ce une rêverie ?) de m'acheter un collier et une laisse ? Dommage, vous ne pourrez les choisir pour moi, le serrer autour de mon coup et me guider ainsi, mais l'idée
de porter ce symbole, cette liane qui me tient à vous. Il me tarde, tarde, c'est languissant, de les porter, que ce collier et cette laisse m'alourdissent de leurs poids, m'embellissent, me
subliment.... en votre nom, pour vous.
Je sais que je ne m'ouvre pas, que je vous ait dit que ma confiance en vous s'élevais à...15%. C'est peu, très peu; c'était ainsi. Maintenant, j'ai confiance en vous, le plus que je puisse donner
pour l'instant (sinon, je n'aurai pas accepter de porter votre collier). Vous me faites grandir, jour paèrs jour, devenir Femme, soumise... moi. Même si, une partie de moi s'en défend... vous
comptez, peut être plus que je ne voudrai. Je tremble à l'idée de perdre cette relation, de me sentir de nouveau aussi seule, sans pillier, sans collier, sans laisse... abandonnée.
"Maitre", malgrés ma vie autour, blessante de jour en jour, ce mot résonne dans ma tête "Maitre, Maitre, Maitre", douce mélodie qui apaise l'angoisse. Secrête allégresse en moi, dans mon esprit,
dans mon coeur, dans mon ventre. Faconnez moi, avec respect, douceut, patience mais fermeté.
Maitenant, je suis "votre", de part votre iniative, votre proposition, votre décision, que j'ai accepter. Nouvelles responsabilités pour moi, c'est sur... mais pour vous ? Je vous demande en tant
qu'homme, qu'être humain, de mesurer votre parole. Pour revenir en arrière, c'est maintenant. On s'engage sur un chemin sans retour, les mots sont dits.
Dites le, dites le maintenant, si vous regrettez, si vous n'aviez pas mesurer l'impact de vos mots.
parce que...
Se soumettre, c'est appartenir.