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Lundi 22 septembre 1 22 /09 /Sep 17:18

Dans le SM, la flagellation est un Art, si cet acte est réalisé avec classe et tendresse, il permet de déclencher des sensations agréables et des plaisirs intenses.

Si l'acte de flagellation est mal pratiqué, il est réellement douloureux et se rapproche du sadisme, la personne qui s'y soumet souffre et n'en a aucun plaisir ce qui n'est pas l'esprit recherché dans le SM vous en conviendrez. La confiance totale est primordiale cela va de soit ! Pour une première flagellation, il faut particulièrement doser les points ci-dessous, si par la suite la minutie de départ peut être allégée elle se doit d'être malgré tout respectée. Tout se joue sur les entraves ( pour ceux qui les souhaitent), la préparation psychologique, le temps, le choix des zones flagellées et une intensité progressive mûrement calculée. Pour une initiation il est conseillé d'utiliser un simple martinet, car les lanières se partagent l'impact des coups irritant et chauffant la peau d'une façon plus diffuse. Dans le texte le mot ” soumis ” sera usité au sens féminin et masculin pour simplifier le verbe, mais les questions que l'on peut se poser sur ce mot seront traitées ultérieurement.

Les entraves:Les liens aident bien souvent le ” soumis ” à vivre son fantasme en cachant sa pudeur derrière la soi-disant contrainte et s'y abandonner. Les liens se doivent d'être larges et non douloureux, avec toute la sécurité nécessaires pour éviter les accidents et désagréments d'une chute ou de la peur d'une chute, tout trois castrateurs de plaisir. Toutes les position sont biens, ( Attention aux crampes ) chacun ses goûts, mais pour une initiation, la position debout mains attachées au dessus de la tête permettra de jouer sur

toutes la parties du corps ainsi que de s'adonner plus facilement aux caresses et autres douceurs à votre convenance. Les pieds posés sur le sol doivent être protégés du froid pour que le soumis se concentre sur les agréables sensations plutôt que sur le fait qu'il se les gèle. ( Les pieds ) Les jambes et les cuisses peuvent elles aussi êtres entravées, le fait de ne pas pouvoir bouger d'un pouce oblige à la sensation d'abandon total et rajoute bien souvent des scènes au cinéma érotique que le soumis se projette intérieurement. ( Surtout si vous le laisser attendre un peu, mais pas trop lors d'une initiation, le temps d'une douche rapide par exemple ) Retenez que le soumis ne sait jamais quoi faire de ses mains dans ce jeu, il est partagé entre de troubles sentiments, les lier même symboliquement les aide très souvent.


Le bâillon:
Si vous en utilisez un, il doit être suffisamment lâche pour permettre de respirer également par la bouche des fois que le nez se boucherait ou que le soumis ait besoin de plus d'air dans les moments forts. Cela peut paraître idiot mais c'est encore une fois un frein au plaisir que vous voulez lui donner.


Les yeux bandés:
Le fait d'avoir la vue masquée permet d'exacerber ses sensations, mais la première fois, ce n'est pas forcément souhaitable sauf si le soumis le demande. ( Pensez à lui proposer ) Attention, la vue masquée ne doit pas être associée au bâillon car vous n'avez plus aucun moyen de comprendre les messages de votre soumis, même un message d'urgence du type je ne me sens pas bien !


La gestion du temps d'attente: Lorsque vous avez terminé(e) la réalisation de la contrainte, donnez-lui quelques instants pour transcender un peu, le soumis éprouve alors un sentiment étrange, fait de satisfaction et de malaise et ces sensations ne sont pas que du déplaisir. ( Ne dites rien ! ) Le temps qui s'écoule et les minutes qui s'égrainent lentement sont très agréables, mais pour une première fois, ne le(la) laissez pas poiroter trop longtemps, l'excitation de départ retombe très vite lors d'une initiation. Dans tous les cas, quelque soit la durée, ne laissez jamais une personne attachée longtemps sans surveillance. ( Même discrète )


La préparation psychologique: Les grandes tirades du type ” je vais te faire hurler de plaisir, tu vas déguster,.. ” ont plus d'effets néfastes ( surtout lorsque la voix n'est pas maîtrisée ), et peuvent faire peur. La grisante angoisse existe mais la maîtriser, prenons le temps d'y arriver. Le nombre de coups annoncé également, si vous allez au delà ou si vous n'y arrivez pas ne souhaitant pas le faire souffrir, vous avez l'air con et passez pour un menteur. Si vous avez annoncé 100 coups et que votre soumis commence à souffrir parce qu'il ne transcende pas l'acte, vous lui faites peur plus qu'autre chose lorsqu'il pense au nombre restant et encore une fois castrez son plaisir. Il est préférable de ne rien dire plutôt que de dire des bêtises. L'amour et la tendresse ne sont pas quantifiable et comme cet acte est réalisé bien souvent par amour, ne cherchez à la complication.


L'usage de la parole: Le coté salace de la vulgarité n'est pas forcément de rigueur, ni excitant ! Si vous lui parlez en lui promettant quelques tourments, vous pouvez agrémenter vos propos de petits câlins pour provoquer une complicité sûrement déjà existante entre-vous mais pas forcément dans l'initiation dans cet acte, pensez à sa pudeur. Lors d'une initiation, soyez très prudent, un sourire complice est dix fois plus sensuel qu'une simple phrase qui se prétend rassurante et complice.

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L'effeuillage est également important, attachez votre soumis debout avec des vêtements (sous-vêtements ) que vous pourrez retirer sans le détacher bien sûr, se faire attacher nu(e) est une chose, se laisser déshabiller et caresser sous la contrainte en est une autre bien plus agréable. Le temps est votre allier son allier et votre ennemie ! Commencez par caresser lentement l'adorable fessier que vous allez faire rougir pour le préparer, vous pouvez également faire glisser les lanières sur ses parties érogènes en évitant dans un premiers temps le sexe. ( Vous y viendrez mais prenez votre temps ) Appliquez vos premiers coups sans violence, simplement pour jouer sur l'excitation, puis lorsque vous augmentez légèrement la puissance des coups alternez les de caresses. De grâce dosez, prenez le temps donnez-lui le temps ! Elargissez la zone martyrisée mais lorsque vous claquez le haut des cuisses par exemple, vos premiers coups doivent toujours êtres dosés et moins appuyés que sur la zone précédente. La poitrine est également une zone très érogène et fort sensible à la flagellation, au début, limitez la longueur des lanières pour que les coups portés soient plaisir et non souffrance. Sur la poitrine et les petits tétons, dans un premiers temps il est préférable d'user de la quantité plutôt que de la puissance. Au début, si vous y alternez flagellation et baisers, le plaisirs devient immense. Chez l'homme le plaisir est évident à constater, chez la femme il est préférable de ne pas se fier à son instinct en allant vérifier avec un doigt inquisiteur qui peut par la même occasion, titiller en passant le petit bouton d'amour. Lorsque le plaisir est au rendez-vous, il devient possible d'augmenter ( toujours progressivement ) la puissance des coups donnés. Retenez qu'il est préférable de recevoir 100 petits coups ( donnés avec tendresse ) que 50 donnés trop fortement. Il m'est arrivé de voir des parties du corps toutes rouges alors que le plaisir était constant d'un bout à l'autre de la séance !


Les coups sur le sexe: Avec une extrême douceur on arrive parfois à faire jouir la personne ainsi, mais il faut une solide expérience pour le/la maître(esse) et le soumis et une maîtrise de la gestion du temps et de la puissance des coups donnés. A éviter lors d'une initiation ou alors de simple caresses ou coups d'une extrême douceur.


Les pinces sur les seins:
Certains les adorent d'autres non, chacun ses goûts. Si vous souhaitez lui faire également découvrir ces plaisirs, commencez par une paire de pinces très douces ou massacrez ( si besoin est ) des pinces à linge pour les assouplir. Attention messieurs, vos tétons sont plus petits que ceux d'une femme, donc soyez vigilants si vous les essayez sur vous ! Les pinces sur le sexe Certain(e)s les adorent d'autres non, chacun ses goûts. Attention, si c'est sa première séance SM, vous risquez d'aller trop vite et de le/la dégoûter définitivement de ces jeux oh combien sensuels et agréables. Attention, lorsque le plaisir est au rendez-vous, ne vous emportez pas au risque de tout gâcher, contrôlez-vous pour lui donner un maximum de plaisir. Si vous arrivez à faire jouir votre soumis ( avec l'aide de votre main câline ) pendant la flagellation, vous êtes un(e) champion(ne) de l'amour.


Les vibros puissance maxi: Même s'ils ne remplaceront jamais une langue gourmande et attentionnée, ils peuvent être utilisés, mais encore une fois avec parcimonie. Attention, si une femme aime ressentir son homme en elle dans l'acte d'amour, elle n'aimera pas pour autant avoir un gode dans ses fondements. Si vous ne l'avez pas utilisé auparavant de la sorte, contentez-vous d'utiliser les vibrations légères et encore par forcément directement sur le petit bouton sensible, à travers un mince rempart de dentelle c'est plus doux. Mais vous risquez de mélanger les plaisirs et de sortir de vos objectifs premiers : lui faire découvrir et apprécier les plaisirs de la flagellation.


Sa jouissance: Si votre soumis atteint le paradis des plaisirs, prudence ! Son excitation retombe et vous devez alors hésiter à continuer. Si vous le faites, recommencez tous vos dosages mais pour une initiation, vous vous aventurez sur une pente hautement dangereuse ! Faîtes-lui plutôt un gros câlin et surtout sans faire de commentaires qui pourraient le/la mettre mal à l'aise. Laissez-lui le temps ! Un ” je t'aime ” suivi d'un gros baiser amoureux est déjà largement suffisant.


L'humiliation: En jouer avec une extrême prudence, et encore moins lors d'une initiation à moins que vous soyez déjà des habitués de cette forme de jeu. Le rapport sexuel Si vous lui faites l'amour après la flagellation, ne soyez brutal, cherchez son plaisir avant le votre, il/elle vous aimera d'autant plus. N'oubliez pas, dans son initiation vous devez chercher son plaisir avant tout!


Soumis / soumise / sadique / Maîtresse / Maître / Esclave ?

A la lecture de ce texte, qui n'a pour prétention que de survoler la flagellation d'un ou d'une débutante, vous avez pu constater que le soi-disant maître doit penser avant tout au plaisir du soi-disant soumis(e) Je suis une véritable adorateur de la gente féminine et j'éprouve une grande fierté à donner du plaisir à une femme. Plaisir, excitation, désir de les satisfaire, voir fleurir leur désir et les emmener franchir la frontière de l'extase n'est-ce pas une idée délicieuse ? Je me refuse dans l'acte à prendre mon plaisir si elles n'en ont pas eu et pourtant, je les attache parfois et les flagelle aussi quelquefois pour les soumettre à un divin tourment. J'use volontiers du SM je ne me sens pas pour autant un Maître ou un Sadique et dans la vie de tous les jours, nous vivons une relation d'égal à égale. Pour parler du monde fascinant du sadomaso, il faut y avoir goûté et des deux cotés du martinet ! Dans le cas contraire, c'est du pur fantasme et nous lisons par trop souvent des textes dépourvus de bon sens. Certains sont parfois même très inquiétants et laissent apparaître clairement des pensées sadiques qui dégradent fortement le monde du BDSM. L'auto bondage et l'auto satisfaction au moyen d'accessoires est déjà un premier pas, mais le SM est un art qu'il est bien difficile et frustrant de pratiquer seul car il ne permet que d'imaginer pas de réaliser pleinement l'acte. Pour en parler aussi bien, veillez excuser chers lecteurs mon auto crise de satisfaction, il faut l'avoir réellement pratiqué. J'ai une passions invétérée pour les femmes et j'aime également être assujetti par une femme dans cet univers de plaisirs. A chaque fois, un torrent d'émotions s'empare de moi et me submerge. Dans ces moments j'aime ressentir la douleur cuisante du martinet sur ma peau et bien d'autres tourments qui ne sont pas l'objet de cet écrit. Ce sont avant tout des jeux psychologiques et physiques qui permettent de franchir la frontière de l'extase autrement. Dans le cas contraire celui ou celle que l'on peut qualifier de maître(esse) porte un lourd fardeau de vie dont il doit et avec une extrême prudence, sortir sa douce moitié(e). Pourquoi font-ils ça, cela doit faire mal ! Pour ceux qui ne comprendraient la relation douleur plaisir, comme autre image de cette relation pensez à la séance de massage qui vous fait mal et à la fois du bien. C'est la même chose mais sans le sans le coté érotique !


Petit texte qui fait rêver trouver là http://www.lacarpette.net/documents/pdf/lartdelaflagellation.pdf écrit par TSM

je tiens à préciser que la source que j'ai indiquer précédement est fausse et que cette personne a jugé bon de s'approprier les écrits d'un autre, ce que je trouve preuve d'une grande lacheté.

Par Justine - Publié dans : Des autres
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Samedi 13 septembre 6 13 /09 /Sep 09:35
je me décide à poster ce sujet... même s'il ne fait pas partit à strictement parler d'un abus dans un cadre BDSM. Il s'agit plutot d'un cadre... "vanille".


j'ai rencontré cet homme j'avais 16 ans et demi, il en avait 22. Il semblait tellement... parfait. Il faut dire que les garçons ne courraient pas après moi, alors j'ai pris pour un Dieu, le seul à le faire.

premier amour, premier baiser, première fois. Tout se passait tellement bien, pendant 2 ans. j'étais si heureuse, je voyais l'avenir dans ses bras, il était présent, gentil, attentionné... enfin, le rêve éveillé. je me demandais comment s'était possible d'être aussi heureuse, que j'en avais envie d'exploser !!!

et pis, petit à petit cela s'est gâté. Ca commencé par des reproches… tu es trop ci ou trop cela… des choses blessantes. Mais comme il ne semblait plus satisfait de notre relation, j’ai essayé de changer, de me calquer sur ses désirs. Mais cela ne suffisait jamais.
Il conduisait comme un fou, j’ai de la chance d’être encore en vie rétrospectivement…
Et puis, ça a commencé à devenir l’enfer. Les gifles, les humiliations, les brimades… devant ses amis…
La violence. Si je ne faisais pas ce qu’il voulait, ou n’étais pas habillée comme il le souhait, je me faisais frapper.
Mais à chaque fois, lorsque j’étais blessée dans mon cœur, il revenait, s’excusait, m’offrait fleurs et cadeau, jurait qu’il ne recommencerait plus. Je sais… c’est tellement classique que ça en est à pleurer, mais je retournais dans le panneau, à chaque fois. Comment vivre sans lui ? s’il faisait cela, c’est parce que je n’étais pas comme il fallait… forcément. Il fallait que je m’améliore. Que je mérite son amour, ce qui n’était pas le cas, puisqu’il n’est pas satisfait.
Et pis, de pire en pire, ce n’était plus qui j’étais mais ce que j'étais qui était mis en cause. Quand il avait envie de me prendre il fallait que je l’attende les cuisses grandes ouvertes, avec envie, et que je dise « que c’était bon, que j’aimais ca », même si je n’avais pas du tout envie à ce moment là. Si je ne me laissais pas assez faire, ou si je ne criais pas assez que c’était bon, j’avais encore droit à des gifles pendant tout le temps où il se vidait en moi… mon dieux, c’était vraiment dégueulasse. Jusqu’à une fois, où j’ai essayé de me défendre, mais il était plus fort que moi, alors… il a été jusqu’à casser sa guitare sur mon épaule, il me l’a démise. Le plus bizarre dans cette histoire, c’est que malgré les bleus, les traces, les marques, l’hosto de temps de temps… mes parents n’ont jamais rien deviné. C’est fou comme l’on peut trouver des excuses bidons qui deviennent convaincantes lorsque l’on a honte d'avouer la vérité… et qu’on préfère croire à ses propres excuses que de voir la vérité. Après qu’il me fasse ça, je me sentais tellement objet, non vivant, réceptacle d’une semence que je ne désirais pas, blessée car pas assez préparée… je prenais une douche pendant ce qui me semble des heures, et je mettais le jet dans la bonne direction de façon à ce qu’il me lave l’utérus, et le plus chaud possible pour enlever toute trace… cette brûlure, je ne l’oublierai jamais. Une fois, il était tellement mécontent après moi, je ne sais vraiment pourquoi, qu’il m’avait interdit d’aller au toilette toute la journée. J’avais tellement peur, que… j’ai préféré… me faire dessus quand j’en pouvais vraiment plus, que d’oser demander à aller aux toilettes… là je peut vous dire que j'en ai chialgé d'être mis plus bas que terre, et de devoir pisser comme une chienne sur mon propre pantalon. plus de désir plus d'envie, le corps qui prend le dessus et l'on peur rien y faire. j’ai tellement honte, je raconte cela pour la première fois, cela fait remonter tant de choses que j’avais préféré oublier… cette humiliation, pisser sur soi… quelle horreur.
Je n’avais plus le droit de parler, je devais être… ce qu’il voulait que je sois. Et je m’y attelais, parce que je l’aimais toujours, je voulais être son bonheur, et je pensais que c’étais le rôle d’une femme de satisfaire un homme de cette façon, qu’une homme à tous les droits sur nous, et qu’il faudra que je m’y fasse. Il m’interdisait de manger aussi quelque fois. Ou m’obligeait à le sucer pendant des heures, jusqu’à ce que j’en vomisse… alors, je me faisais frappée parce que j’étais indigne de le sucer. Il m’obligeait à avaler, et si je ne le faisais pas… parce que j’étais trop mal avant, il m’administrait une correction, et après, il recueillait son sperme dans un verre, et tant que je ne l’avais pas bu, je n’avais pas le droit de bouger ni de parler…. A la fin, j’avais tellement peur, et j’étais tellement cassée, que pour moi je n’existais plus. Je n’étais même plus une chose. Alors je me laissais faire, je ne me débattais plus, n’ouvrais plus la bouche. J’ouvrais les cuisses quand il fallait, je regardais au plafond pendant qu’il me baisait comme un sauvage, en priant pour que ca se termine mais en criant que c’étais bon, qu’il me baisait comme un dieu, parce que c’était ce qu’il voulait entendre. Je le suçais pendant des heures, mais je le haissais moins, que je ne me dégoûtais moi même. ..

Puis du jour au lendemain, il m’a plaqué. Une partie de moi était heureuse, et pourtant…je me disais « mais j’ai fais tout ce qu’il voulait, pourquoi ne veut il plus de moi, je suis sa chose, que vais je devenir s’il m’abandonne ! ». cela à duré une semaine, de perte profonde. Je n’étais même plus humiliée ni frappée, ni « violée », je n’étais plus rien, et c’était pire que tout. Lorsqu’il m’a rappelé en me disant qu’il s’était trompé, qu’il avait besoin de moi. J’ai cru qu’il y avait enfin un Dieu pour moi. Celui par quoi et par qui j’existait, revenait vers moi… j’ai courru vers lui. Ces allez et retour, avec de plus en plus de « sévices, humiliation… » (prêt, pari dont j’étais le prix avec ses potes, où j'étais exhibée comme... je ne sais pas. je me sensais tellement mal, lorsqu'ils me regardaient, jusqu'à aller à regarder mon sexe en gros plan si je puis dire...) ont eu lieux 3 fois. je me laissais troncher par ses copains parce que ne voulais pas qu'on se moque de lui parce qu'il avait une copine nulle. 3 fois j’ai été rappelée après avoir été jetée, et 3 fois, je me suis jetée à ses pieds en le suppliant de me reprendre… mais POURQUOI ???? chantage au suicide et tout ca… et je l’aimais toujours, je crois. Pourquoi aime t on la main qui nous bats, nous humilie, nous détruit ?

Jusqu’au jour, où j’ai dit non. J’ai porté plainte. Mais… pas de preuve. Pas de certificats médicaux, pas de témoignage. Et puis, j’étais dans le cadre d’une relation de couple (ces copains ce sont fait un plaisir de témoigner en ce sens, que j’étais chaude, et prête à tout, je vous dis pas l’humiliation au tribunal…). Lors du jugement, je me sentais encore plus humiliée que jamais, c’étais à moi de prouver que j’étais la victime. Viol ? mais quel viol ? vous êtes vous débattue, défendue ? NON, bah, alors ce n’est pas un viol ? avez vous des marques ? des cicatrices ? enfin, je me suis sentie encore pire que je ne l’ai jamais été en 3 ans… verdict : Non coupable votre honneur. Et oui, pour eux , j’étais une affabulatrice, il faut dire qu’il semblait tellement politiquement correct à l’audience… et moi, tellement jeune, et pleine de haine….

J’ai ensuite été harcelée, téléphone, lettres… le pire était quand je recevais le dimanche un compte rendue de ma semaine. A quelle heure je quittais le lycée, à quelle heure je rentrais, la description des gens avec qui je parlais dans la rue, et combien de temps… il me suivait, partout où que j’aille, quoi que je fasse…. J’ai du changer de numéro, on a du déménager. J’ai préféré oublier ne pas re porter plainte. J’ai préféré fuir, comme la lâche que je suis. Aujourd’hui cet homme est sorti de ma vie, mais il m’a à jamais détruite. Tout ce qu’il y avait de beau en moi a été sali, et sans avenir.

Tout ce que je viens de dire, est un témoignage parmis tant d’autre, parfois pire même si j’aimerai que ca n’existe pas, qu’il n’y ait jamais de victime pire que moi. Mais cela reste très douloureux de parler de tout cela, parce que j’avais tellement essayer d’enfouir tout cela… jusqu’à la fin, pour toujours, au plus loin… oublier, juste oublier… pire effacer… pouvoir croire à nouveau en les hommes, pouvoir donner ma confiance à quelqu’un. J’ai le sentiment que ça n’arrivera jamais vraiment maintenant. Au fond de moi, je suis déjà brisée à jamais.
Ce que je souhaite aujourd’hui, même si cela peut paraître odieux, et je comprendrais que vous le pensiez, parce que je me déteste moi même de penser comme cela. Mais je souhaite qu’il y ait une autre victime, une seule. Elle vivra le même enfer que moi, elle sera broyée à tout jamais, mais si elle est un tant soit peu plus forte que moi, elle portera plainte elle aussi… et alors ma première plainte à moi pèsera… et on pourra peut être l’enfermer pour toujours, où il se fera violer en prison, il sera humilier, et sodomiser plus fort qu’il ne le supportera, il en vomira, il voudra en mourir. Il n’existera plus, il ne sera plus rien…

Mon dieu, j’ai tellement de haine au fond de moi….


Meme s'il est vrai qu'aujourd'hui je cherche une relation BDSM en tant que futur soumise... je cherche avant tout une relation d'amour ou à défaut de respect... ma confiance, sera longue à être donnée, voir ne le sera jamais vraiment.

je tiens à préciser, que je fais une différence entre la soumission librement consentie (dans le cadre de MES limites, personne ne m'obligera plus à rien) avec ce que j'ai vécu qui n'étais que de la violence et de l'abus...
Par Justine - Publié dans : Souvenirs
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Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 13:50
je rajoute le blog de Michel...

Pour ceux qui sont intéréssés par la photo surtout. Il y en a d'exhib, mais au niveau de l'art érotique... elles sont magnifiques ;)

link
Par Justine - Publié dans : Divers
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Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 12:46

Tout d'abord, je voudrai partager mon opinion sur les hommes (femmes) BDSM. Enfin, les Dominants (Dominatrices) en tout cas.
Car il serait bon, me semble t il, de remettre les choses à leurs places. Je sais bien que le BDSM n'est pas un fait majeur de société actuellement (même s'il s'élargit de plus en plus), et que parler de cela, dire que l'on aime/pratique cela, c'est souvent se mettre un écriteau autour du cou avec "tarés, fous, pervers, détraqué..."  (et tout ce que vous voulez). Mais...
Pour les personnes peu ouvertes d'esprit, ou disons le quarrément intolérantes, je voudrai dire qu'en général, c'est faux. Biensur, il y a des tarés, mais comme partout.
Personnellement, je trouve sain, de connaître et de reconnaître ses besoins en matière de dominance et de sexualité, et de les réaliser dans un cadre particulier avec quelqu'un (de consentant, cela va sans dire...) selon certaines rêgles pré-établies à deux avant.
Alors biensur, il y a des abuseurs et des brutes évidement, mais l'image comme quoi ils sont tous comme cela, ou qu'il y en a plus qu'ailleur, je la refuse. C'est vrai que c'est l'impression que cela peut donner, mais il suffit de regarder le nombre de femmes battues dans leur foyer par leur propre mari (qui biensur se dit révolté de ces pratiques BDSM, car si, lui, il tape sur sa femme, c'est parce qu'elle l'a mérité) pour se rendre compte qu'il peut y avoir des fous/tarés/pervers partout. Ne trouvez vous pas cela un peu hypocrite sur les bords vous ? Lorsqu'il soumet sa femme à grande gifles ou aux coups de pieds, et qu'il lui casse le bras ou les dents... il lui a demandé avant si elle voulait être soumise, jusqu'où il pouvait aller ? Non parce que pour lui, la femme n'existe pas. Lorsqu'il l'humilie, lui a t il demandé si elle aimait cela ? Non, parce qu'il ne se rend même pas compte qu'il l'humilie.
Alors voilà, il y a une différence fondamentale entre un "bon" Dominant BDSM et cet homme méprisable qui passe ses nerfs sur sa femme, parce qu'il ne sait pas faire autrement...


Ensuite, passons aux soumises (et soumis). Non seulement, on passe forcément pour des masochistes mais en plus pour des..."lavettes" ou quelque chose d'approchant l'idée.
Déjà, je persiste à penser que ce n'est parce que l'on aime la soumission que l'on est masochiste et inversement. Je pense qu'il ne faudrai pas avoir tendance à amalgamer les choses. Les soumises ne sont pas toutes les mêmes avec les mêmes envies et désirant les mêmes choses. Il n'y a pas de manuel de la soumise avec une liste exhaustive des pratiques qui seraient valables pour toute soumise. Il y en a qui aiment telles ou telles autre chose, et une autre soumise aimera ce que la première n'aime pas...
Pour ce qui est de l'autre image qui a tendance de coller à la peau d'une soumise ("lavette"), et bien, encore une fois, il faudrai peut être que ceux qui pensent cela, essayent de se soumettre un peu. C'est un effort, un oublie de soi, pas donné à tout le monde. C'est un geste actif, finallement. Et psychologiquement, c'est très intense. Nous ne méritons pas d'être méprisées par les non BDSM comme des "sous femmes". Dans la vie de tous les jours, nous pouvons avoir beaucoup de caractère, ce n'est pas parce que l'on sait se soumettre, qu'on l'est toute la journée !  Nous sommes capable d'accomplir beaucoup de choses, d'occuper un poste professionnel important... Ce n'est pas écrit sur notre front que nous aimons la soumission. Laisser son pouvoir dans les mains d'un autre, n'est pas l'abandonner pour toujours, et en aucun cas, cela signifie que l'on a pas de pouvoir. Car plus on est forte et libre, plus notre soumission librement consentie, est un cadeau de valeur...

Par Justine - Publié dans : Opinions, pensées
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Mardi 9 septembre 2 09 /09 /Sep 10:33
Si vous savez tenir mes rènes,
Je pourrais être votre reine.
Prenez soin de moi,
Vous serez mon roi.
Et vos supplices,
Seront l'antre de mes délices.
Dans l'inconnue de vos désirs,
Je découvrirai mes plaisirs.
Pour que vous m'aimiez,
Je suis capable de m'oublier.
Si vous êtes "Patience",
Je vous donnerai ma confiance.
Sachez murmurez,
Je pourrais vous aimer.
Sachez ordonner,
J'essaierai de plier.
Mais les limites doivent être respectées,
Même si vouées à être surpassées.
Sachez me comprendre,
Je tacherais d'apprendre.
Offrez moi un collier,
Je vous serais attachée.
Accordez moi le respect,
Et je vous appartiendrais.
Rajoutez y l'amour,
Et ce sera pour toujours.
Tirez moi par des chaines,
Où vos propres désirs vous mène,
Vous m'aurez alors apporté,
Cette liberté tant désirée,
Dans laquelle je ne peux être,
Sans vous avoir pour Maître.
Et même si je renâcle,
Sachez apaiser mes débacles.
Il faudra surement fouetter,
Mais il sera important de savoir caresser.
Vous devrez punir,
Pour que j'apprenne à obéir,
Mais aussi récompenser,
Lorsque ce sera mérité.
Si vous savez m'écouter,
Je saurai vous honorer.
Mon seul désir,
Est de satisfaire à vos plaisirs.
Que notre rencontre soit une danse,
Emplie d'une communion intense.
Je suis Femme,
Mais sous votre flamme,
Quoi que j'en dise,
Je pourrais vous devenir... soumise.
Par Justine - Publié dans : Ecrits
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